Kallio
Par Damien ALCANTARA
Genre : Contemporain
Tout public
Chez les Editions de la Rémanence
Collection « Regards«
4€99 – 156 pages
Résumé : Adrien est un étudiant d’une vingtaine d’années timide et solitaire. Il souffre à s’intégrer, tout en enviant la vie facile et joyeuse de ses camarades. Pour sa dernière année de licence, il a décidé de venir à Helsinki et s’installe dans une résidence universitaire du quartier de Kallio. Bientôt, sa rencontre avec Tuomas, un étudiant sociable et enjoué, le sort de son isolement. À son contact, ici, Adrien pourrait s’ouvrir aux autres, mais il va devoir assumer une partie de lui-même qu’il a trop longtemps voulu enfouir. Parviendra-t-il à s’affranchir malgré les peurs qui le tenaillent ?
Il pensait « Fin-land », le pays de la fin. Celui où tout se termine – celui où tout commence.
Kallio, c’est un roman que je zieute depuis ma première participation au Challenge contre l’homophobie. La converture est douce, et je n’en avais lu que de jolies choses. C’est pourquoi je remercis les éditions de la Rémanence pour m’avoir permis de lire ce roman à la deuxième édition de ce challenge ! (Oui, cet article traîne en brouillon depuis trop longtemps.)
Kallio est comme l’une de ces couvertures en pilou-pilou : une fois dedans, nous y sommes bien. Ca faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman d’une traite grâce à ce sentiment de bien-être. Une écriture cosy, sans fioritures me paraît soudainement important vis à vis du reste, surtout à cette période sombre où tout semble noir dehors. Damien Alcantara possède une plume tendre qui prête au sourire et aux « aw » de la niaiserie. Je déplore peut-être une rapidité dans l’action qui a tendance à faire boiter la construction de ce roman.
Mais Kallio n’est pas un roman original, loin de là. Il suit un schéma classique, précis, rapide, clair : rencontre, désir, amour, fêlure, bonheur. Mais parfois, ce n’est pas l’originalité qui fait le petit bonheur. Parfois, ce sont juste les personnages, les lieux et les actions. Kallio parle d’homophobie, celle qui fait encore plus mal, celle qui vient de la famille. D’après ce que j’ai compris, Kallio est un roman autobiographique, et c’est sûrement cela qui m’a tend rendu empathe avec les personnages.
Petit avis, mais grand coup de coeur !