Moi qui suis une grande fan de Maxime Chattam – plus particulièrement du Cycle de l’Homme- et de Fantasy, je dois dire que je ressors très mitigée de cette lecture.
Ce qui m’a attiré principalement, c’est bien sûr de pouvoir lire une des premières oeuvres d’un auteur que j’adore et qui en plus écrit dans un style différent.
L’histoire était bien ficelée : des rebondissements à la chaîne, des mystères, de l’horreur et du fantastique comme on aime. Malheureusement, j’ai trouvé les 100 premières pages très lentes ; et sur un petit livre de 480 pages, ça fait quand même beaucoup. A partir de là, l’histoire démarre vraiment, et on est embarqué, mais certains passages restent longs (voir même pas forcément utile). On reste surpris par certaines explications et par les rebondissements, mais la fin était malgré tout assez prévisible.
Là où, pour moi, le livre m’a vraiment déplu, c’est au niveau des personnages. Je n’ai pas réussi à me connecter à eux : un peu trop cliché, pas assez sentimentaux ou bien trop… Je m’attendais à trouver les Goonies, mais impossible de m’identifier, de trouver un lien, de me sentir concerné.
Au final, j’ai survolé ce livre sans trop être impliquée dans l’histoire. On sent que l’auteur a depuis étoffé sa manière d’écrire – et je sais que je vais sûrement en énerver beaucoup avec cette chronique – mais le 5e règne n’a pas eu sur moi l’effet escompté.