Quand on n’a que l’humour… d’Amélie Antoine

Ecrit par Amélie Antoine

Publié par Michel Lafon

Le 4 mai 2017

418 pages

J'adoooorrre les blogs ! J'ai acheté ce livre grâce au billet enthousiaste de Stephie. Et je l'en remercie.

Quel livre sympathique !

Ces derniers temps, je n'arrivais plus à lire, obnubilée par le travail, débordée par le jardin, et les quelques livres que je prenais en main en tombaient très vite. Ennui, désintéressement (y compris pour des livres recommandés par tous les blogs !!!). Bref ! Très mauvaise période.

Et puis ce roman... que j'ai avalé en deux jours, peinant à le poser et négligeant le jardin (je ne vous dis pas comme l'herbe en a grassement profité !).

Alors, ce roman ?

C'est l'histoire d'un type, humoriste de talent, reconnu du public, de la critique, de tous, sauf... de son fils. Et c'est bien là le problème.

Ce roman aurait pu être mièvre avec un tel sujet ! Que nenni !

Le style est alerte, enlevé, et l'auteure rend intelligemment compte et avec justesse des émotions et des sentiments humains. La construction en deux parties est excellente. Et dans la première partie, cette manière de passer d'un chapitre à l'autre, incite le lecteur à imbriquer les périodes les unes dans les autres, à entrelacer les liens, à croiser les regards.

On n'évite pas quelques clichés mais on les oublie très vite, tellement le plaisir de lire est grand. Et puis surtout, on évite une fin grotesque (ça aurait pu...) ou trop gentillette (ça aurait pu aussi...).

Non, vraiment, si vous voulez passer un excellent moment de lecture sans vous prendre la tête, n'hésitez plus, laissez-vous emporter par ce roman. Mais surtout, surtout, fuyez les critiques qui en diront trop !

Je ne connaissais pas du tout l'auteure et n'avais jamais entendu parler de son apparemment célèbre Fidèle au poste.

" Bien sûr, il s'est égaré, il s'est perdu en chemin puisqu'on ne prend conscience de son bonheur qu'après l'avoir méprisé, qu'après l'avoir piétiné pour chercher quelque chose d'autre, plus haut, plus loin, toujours un peu plus loin, parce que rien ne semble jamais suffisant. "

" A force de ne jamais être là, tu ne me manques plus. "