452 pages
Devant chaque parution de la Collection R, je suis admirative du travail fait sur l’illustration. Cet argument fait très souvent mouche sur ma petite personne. Puis, le résumé a fini par me convaincre de lire cette trilogie qui revisite le mythe d’Alexandre le Grand.
Ma sélection à la masse critique Babelio est tombée à pic pour le mois de la fantasy.
Je remercie la Collection R des éditions Robert Laffont et Babelio pour l’envoi de ce service presse.
A 16 ans, Alexandre, héritier du trône de Macédoine, est en passe de découvrir son destin de conquérant, mais se trouve irrésistiblement attiré par une nouvelle venue… Katerina doit naviguer dans les eaux troubles des intrigues de cour tout en taisant sa mission secrète : tuer la reine. Mais c’est sans compter sur son premier amour… Jacob est prêt à tout sacrifier pour gagner le coeur de Katerina, même si cela signifie se mesurer à Hephaestion, tueur sous la protection d’Alexandre. Et, par-delà les mers, Zofia, princesse persane fiancée à Alexandre sans l’avoir rencontré, désire changer sa destinée en partant en quête des légendaires et mortels Mangeurs d’Esprit.
Le mois de mai devrait être idéal pour la lecture grâce aux nombreux jours fériés. Apparemment, c’est tout le contraire pour moi. Plus il y a de temps, moins j’en prends pour la lecture.
« Le sang des Dieux et des Rois » avait tout pour être une aventure épique pleine de rebondissements, où la manipulation et la guerre prennent une part importante du récit. Malheureusement, je suis restée hermétique à l’histoire une grande partie du roman.
Alexandre est encore un adolescent lorsqu’il endosse les pouvoirs du régent de Macédonie alors que Philippe, le roi, est parti mener une bataille. Fin stratège, il pressent un grand danger venant d’un des alliés politiques de son père. Le dicton connait » Garde-toi plus de tes amis que de tes ennemis « n’a jamais été aussi vrai.
« Le sang des Dieux et des Rois » est découpé en cinq actes. Le premier présente les différents personnages comme Alex, Heph, Cyn, Kat, Jacob et Zo que l’on retrouvera tout au long de ces cinq actes. Eleanor Herman a choisi de donner la parole à chacun de ses personnages, leur donnant le rôle-titre dans un chapitre. Ce découpage m’a posé quelques difficultés.
À peine le temps de s’attacher à un héros, de commencer à comprendre le chemin qu’il emprunte que déjà l’auteure zappe sur un autre héros. Si encore il n’y avait eu que deux ou trois personnages. Toutefois, les six points de vue différents m’ont fait tourner la tête jusqu’à en oublier parfois qui était Jacob. Pauvre Jacob!
J’ai adoré Alex, Kat et Cyn qui sont des personnages qui avaient une histoire à raconter alors que Jacob et Heph n’apportent en définitive que peu de choses à l’intrigue.
Le rythme est haché, saccadé ce qui n’a rien de plaisant à la lecture. « Le sang des Dieux et des Rois » m’a donné l’impression de lire une longue introduction, et c’est seulement arrivé au dernier chapitre que l’histoire commençait réellement.
Des copines blogueuses m’ont indiqué que le tome 2 était de la bombe comparé à ce premier opus. Je n’ai pas encore pris la décision de continuer la saga. Je pense que j’ai besoin d’y réfléchir à tête reposée, et de digérer l’histoire.
Heureusement, j’ai eu la chance d’être accompagné dans ma lecture par Hélène du blog Ma toute petite culture.