Auteur : Douglas Adams
Editions : Folio SF
Sortie en 1979
Pages : 274
Broché : /
Poche : 7.70 €
E-Book : /
Thèmes : SF, absurde, humour anglais, space opera
Lecture : Octobre 2016
Comment garder tout son flegme quand on apprend dans la même journée : que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d’autoroute ; que la Terre va être détruite d’ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d’une future voie express intergalactique ; que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse, et s’apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie ? Pas de panique ! Car Arthur Dent, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide du voyageur galactique pour l’accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés.
Alors, ce roman est un OVNI. Honnêtement, j’ai presque besoin que de dire cela. Ça résume parfaitement ce que l’on ressent quand on a entre les mains un pareil ouvrage. Moi qui ne suis habituellement que peu portée SF (sauf lorsqu’il s’agit de Star Wars, là, je ne réponds plus de moi-même), j’ai beaucoup apprécié cet univers complètement absurde, (parce qu’il n’y a pas d’autre mot), déjanté et bourré de ce très fin humour anglais.
Douglas Adam a recréé ici un univers large peuplé de nombreuses planètes et créatures dont certains ayant pour but de compléter le fameux Guide du Voyageur Galactique. Jusque là, tout va bien. Sauf quand la Terre se retrouve détruite et que le seul survivant de notre espèce semble être un Anglais légèrement froussard. Déjà que l’on se fait une piètre image de notre planète dans la galaxie, mais avec lui, cela ne risque pas de s’améliorer. En plus de cela, son ami, Ford Perfect se trouve être un extra-terrestre, n’est pas vraiment d’une grande aide, alors ne parlons pas de Zaphod Beeblebrox qui condense à lui seul tous les maux de l’univers sur ses épaules…
Ne cherchez pas d’intrigue ou de réelle histoire dans ce premier tome, il n’y en a clairement pas. Le roman se compose d’une suite de gags tous plus loufoques et cocasses les uns que les autres, où les personnages doivent se démener pour trouver une solution dans un champ sans fin de possibilités et de probabilités. Le tout, largement arrosé à la sauce « humour anglais ». Ce n’est qu’à la toute fin du roman que l’on va trouver un début d’intrigue qui va se décanter tout au long de cette « trilogie en cinq volumes ».
Quelle est la question à 42, la réponse à la grande question sur la vie, l’univers et le reste ? Pourquoi les souris contrôlent-elles le monde ? Pourquoi a-t-on construit la Terre ? Si vous n’êtes pas amateur de littérature de l’absurde ou d’humour anglais, très clairement, ce roman n’est pas fait pour vous. Je comprends aussi que le manque d’intrigue ou que le rythme pourtant rapide de l’histoire puisse en déranger plus d’un. Mais c’est un style d’humour qui me touche, car assez proche du mien. Je ne compte plus les fois où je pleurais de rire en lisant certains passages. Les gens dans le métro m’ont très souvent regardé bizarrement. Enfin, non que cela change d’habitude.
Assez proche des Monty-Python, d’ailleurs, Douglas Adam a fait partie des Footlights dont sont issus les célèbres humoristes anglais, ce qui explique les liens très forts entre les deux séries. On retrouve, l’humour forcément, mais les dialogues sans queue ni tête, complètement absurdes et vides de sens (et c’est bien la première fois que je dis cela sans le décrier), mais aussi les personnages stéréotypés et les actions sans aucun fondement. Le but est de nous faire rire, et il(s) y arrive(nt) très bien !
Oui, j’ai adoré. J’ai adoré parce que j’ai ri du début à la fin sans me prendre la tête à essayer d’y voir un sens qui n’existait pas. Que ce soit plus ou moins bien écrit, rythmé, idiot, tout cela n’a pas d’importance, on prend juste du plaisir à suivre ces personnages plus fous les uns que les autres, à faire des choses qui ont encore moins de sens et on en redemande, parce que c’est génial et on passe un bon moment divertissant.
4/5 : j’ai aimé cette lecture
- L’humour
- le rythme
- Le non-sens
- Qui n’en est pas vraiment un mais le manque de fil conducteur durant la lecture.
Alors, qu’avez-vous pensé de cette série ? De ce tome ?
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Plein de belles découvertes livresques ❤