Auteur : Anne Percin
Editeur : Le rouergue
Genre : Romance, jeunesse
Parution : 2013
Pages : 201
Le rêve d’Élise va enfin se réaliser. Son american dream! Trois semaines dans un ranch du Middle-West. Tout ce qu’elle aime réuni dans un pack complet : l’équitation, la musique country, les bottes à franges, les cactus dans le désert…
Sauf qu’elle partage le séjour avec une bande de snobinards, tout ce qu’elle déteste!
Alors, comme dans tout bon western, va y avoir de la bagarre, et Élise est du genre Calamity Jane… Les méchantes n’ont qu’à bien se tenir. Et les gentils cow-boys aussi!
Anne Percin est une auteure que j’aime beaucoup, notamment avec sa saga « Comment (bien) rater ses vacances« . C’est frais, drôle, bien écrit, et j’étais donc ravie de commencer Western Girl. Si au départ le résumé me faisait un peu peur (je ne suis pas une fan d’équitation, ni de chevaux) j’ai vite accroché à l’histoire et son héroïne à laquelle je me suis assez bien identifiée et attachée.
Effectivement, Elise est une jeune fille de 16 ans qui est depuis toujours une fan de tout ce qui touche à la country, au western et à l’Ouest américain. Le jour où ses parents acceptent de lui payer un stage d’équitation dans un ranch en Amérique, Elise est la plus heureuse du monde. Mais ce qu’elle ne pouvait pas prévoir, c’est la bande de jeunes avec qui elle allait devoir partager son séjour qui sont loin d’être aussi passionnés qu’elle.
Ce roman aborde plusieurs thèmes tels que le harcèlement, le racisme, l’amitié mais aussi la passion d’Elise qui lui permet de supporter les tracas qu’elle va rencontrer. J’ai adoré cette lecture qui m’a transporté dans l’Amérique profonde, surtout que l’auteure cite plusieurs fois des morceaux de country classique, qui nous mettent bien dans l’ambiance ! J’ai trouvé certains passages très poétiques et mélancoliques collant parfaitement avec les paysages décris.
Heureusement, l’aspect équitation n’est pas trop présent et n’est pas spécialement central dans cette histoire. De même que l’histoire d’amour qui n’arrive qu’à la toute fin et qui ne rend pas le roman trop niais. On retrouve bien évidemment l’humour et le cynisme d’Anne Percin pour mon plus grand bonheur !
Pour ma part c’est donc un joli coup de cœur pour cette histoire western girly mais pas pour autant nianian !
La musique que j’ai eu en tête durant toute ma lecture :
