Hi !
Cela fait un petit moment que le blog est au point mort et croyez-le, ça me désole. Vous vous demandez sûrement les raisons de ce silence. Ça tombe bien puisque j’ai besoin de me confier… Alors, quoi de mieux que d’ouvrir une nouvelle rubrique pour vous dévoiler quelques petits secrets ? J’annonce donc officiellement l’ouverture de la rubrique « L’instant confidence« et sans perdre un instant de plus, passons aux choses sérieuses.
Je ne vais pas vous faire un long discours et vous assommer de mots encore et encore. Non, je vais plutôt tenter de vous dire l’essentiel, sans réellement rentrer dans les détails mais sans survoler non plus.Vous voyez où je veux en venir ? Mais déjà là, je parle trop. Alors stop, je me concentre et me lance, sans filet.
La première chose à savoir est que je suis dans une période de déprime dans laquelle je m’enlise de plus en plus. La cause première de cette déprime est le fait que j’ai perdu une personne cher à mon coeur et que, même si cela fait un an déjà, la douleur est encore vive. J’ai perdu mon point de repère. La personne qui savait me rassurer et me redonner le sourire. Peu importe les soucis, elle savait garder le sourire. C’est ce sourire qui me manque et qui m’empêche de retrouver le mien.
La seconde cause est mon manque cruel de confiance en moi. Quand vous ne parvenez pas à trouver un emploi et que vous voyez les autres évoluer autour de vous, votre confiance a tendance à dégringoler. Voire même à creuser pour s’enterrer. J’ai la désagréable impression de stagner, d’être immobile pendant que le monde autour de moi tourne.
Parfois, la pression que je ressens s’allège et je me sens pleine d’énergie. Mais il suffit d’une phrase, ou même d’un simple mots pour que mes épaules s’affaissent et que mon sourire s’envole. Je me renferme alors sur moi-même, je m’efface. Les gens autour de moi ne comprennent pas. On me pousse à relever la tête, à redoubler d’efforts. Mais comment reprendre les armes quand au fond de soi on se sent plus insignifiante qu’un grain de sable ?
Je ne demande que ça, de rayonner, de rendre fière cette personne qui m’a tant appris et qui est partie beaucoup trop tôt. Pour me motiver, je me lance dans des projets. Mais rien n’aboutit et on me fait comprendre que ces projets sont chimériques. Difficile de croire en ses rêves pour le coup.
Je n’y renonce pas pour autant. Un jour, je serais fière de vous dire que j’ai crée ma propre maison d’édition, que ma confiance en moi est au maximum et que rien n’est irréalisable. Toutefois, je n’en suis pas encore là. Il faut d’abord que je sorte de cette phase sombre. J’ai du mal à lire et à rassembler mes idées, c’est pour cette raison que le blog tourne au ralenti et que je suis beaucoup moins présente sur les réseaux sociaux.
Enfin tout ça pour vous dire qu’il fallait que ça sorte. Que j’expose mon mal être pour y faire face une bonne fois pour toute.Tout simplement pour tenter de sortir de cette torpeur infernale. Je ne sais pas si vous lirez ces lignes ni même si vous me comprendrez. Une seule chose est sûre, c’est que les mots sont libérateurs et que me confier à vous m’a fait du bien.
J’ai encore du chemin à faire, mais je pense être sur la bonne voie.
End.