L’Enez Sun est le bateau qui ravitaille l’île de Sein, ce petit caillou du bout du monde battu par les vents. C’est aussi lui qui y amène les visiteurs, qui fait traverser les îliens, porteur de vie.
L’auteur n’est pas un Sénan, mais au fil de ses séjours il a pris ses habitudes sur l’île, a lié connaissance, a arpenté cette terre que manifestement il apprécie.
Son livre tient à la fois du carnet de voyage, du documentaire aussi puisqu’il donne quantité d’informations, notamment sur le mode de vie des îliens à travers le temps. Mais il se lit également comme un récit personnel, presque comme un roman dont les personnages sont l’écrivain mais aussi les figures de l’île, marins, cafetiers, artistes, ou les lieux emblématiques.
Ce texte très évocateur et nullement érudit (même s’il est émaillé de références livresques, à petites doses et toujours à propos) m’a beaucoup plu. D’une lecture facile, il m’a évoqué une douce divagation et m’a donné envie (s’il le fallait encore…) de découvrir ce territoire particulier et sans doute très attachant, où je rêve de prendre mon temps.
Les illustrations, très belles, renforcent encore l’attrait du récit en rajoutant de jolies images à celles que l’imagination invente.
Louis Brigand est professeur de géographie.
Didier-Marie Le Bihan est peintre, il habite l’île de Sein.
Enez Sun est paru chez Dialogues en mai 2017 (14€).
Une belle découverte grâce à Babelio.
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