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Huit textes, huit fictions que relient la géographie, les trames fantastiques et le clavier du narrateur.
Le préambule ci-dessous décrit assez bien la démarche de l’auteur. Ses racines sourdent d’un territoire acculé au Nord profond. Sur un triangle étroit, entre les rivières Louve et Calouna, entre les boisés, les champs, les villes de taille moyenne et la forêt, vivent des personnages qui ont tous une histoire insolite à raconter. L’écrivain en profite pour brosser les paysages et livrer les rêves de la psyché collective des lieux, qui le hantent depuis l’enfance. (268 pages)
Préambule : Entre les rivières Louve et Calouna s’étend mon pays, l’Euxémie, où s’entremêlent ombres et lumières. En automne y progresse le noir, en automne y progresse la nuit. Le brumeux et le flou augmentent ; le mystérieux et l’insolite sourdent des sous-sols et des sous-bois, et se montrent au soleil rare des jours gris.
Même si les heures lumineuses se tassent, si le royaume de l’obscur s’étend, il serait abusif de croire qu’il en résulte pour l’esprit affaiblissement et engourdissement. Des ténèbres jaillit le clair ; et le regard inversé de l’humain peut profiter des jours sombres pour s’adonner à l’introspection, puiser en lui-même des intuitions fulgurantes ou quiètes qui lui ouvriront sur le réel des portes qu’il croyait jusque-là inexistantes.
Les récits que l’on tire de cet état d’esprit ont ce côté orbiculaire – in-finalisé – de plusieurs légendes innues ou inuites. Le plafonnier n’éclaire pas tous les recoins de la pièce. Les solutions totales des Maigret et des Sherlock Holmes en sont absentes. La magie du clair-obscur survit à la dernière ligne du texte. Le règne du non-dit et de l’indicible perdure, sans faste, mais assurément.
J’ai demandé aux gens de l’Euxémie des histoires. Vraies ou fausses, il m’importe peu. Chacune contient sa part de fiction et de vérité. Je les ai toutes récrites. Pour le style ? Pas tellement. Surtout pour gauchir un peu le fictionnel lorsqu’il s’éloignait trop du réel accepté ; redresser un peu le vérisme lorsqu’il s’écartait trop de l’imaginaire, et donner ainsi un semblant de cohérence au tout.
Tables des matières :
Préambule
Un gars de la marine
La Dame du Parc
IOU ou Les cheveux d’Érika
Tricksters — ou Le motel de la Mémoire
Nuageux et frais
Morrigan
Suicide magyar (Gloomy Sunday)
Mannegish ou Le récit de Tasha Bonte
PS : Certains récits sont déjà parus séparément sur Amazon avant d’être colligés dans ce recueil. Ils n’y sont plus disponibles.
L’auteur : Alain Gagnon a remporté à deux reprises le Prix fiction roman du Salon du Livre du
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