de Katie Khan, traduit par Marie Hermet
Lorsque nous rencontrons Max et Carys ils sont en pleine chute libre dans l’espace, loin de l’épave de leur vaisseau, sans communication avec la Terre et il ne leur reste plus que 90 minutes d’oxygène.
Un immense merci aux éditions Super8 et à Babélio pour ce partenariat!
L’idée de départ m’a beaucoup intriguée: un compte à rebours, survivre dans le vide de l’espace sans aide extérieur, une romance. Il y a là tous les ingrédients d’un roman plein de suspens et d’émotions. Et Katie Khan en rajoute en créant une société utopique qui, lassée des guerres, a repensé son fonctionnement global, ce qui est très intéressant.
La construction du récit qui intercale présent dans l’espace et flashback sur Terre est pertinent; cela étire le suspens tout en apportant des réponses quant au comment du pourquoi Carys et Max s’en sont retrouvés là et comment leur relation a évoluer jusqu’ici.
Mais je n’ai pas vraiment cru en cette société idéale. Même si j’ai beaucoup aimé la technologie MindShare et voir le quotidien des gens qui vivent dans ce futur, je n’ai pas trouvé les devises d’Europia très convaincantes et j’ai eu du mal à me projeter dans un monde fictif avec autant de contradictions. De même pour les personnages. Leurs convictions sonnent un peu creux et je n’ai pas trouvé leur relation émouvante ou enviable. Je pense que ce qui les a le plus desservi ce sont les dialogues maladroits qui sonnaient faux.
Une lecture qui me laisse un sentiment mitigé, je suis déçue de ne pas avoir plus aimé que ça.
Je la compte tout de même pour le challenge Littérature de l’Imaginaire!
Marion
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