Titre : Le Grand MeaulnesAuteur : Henri Alain-FournierEditions : Le Livre de PocheSortie : 1976 (cette édition)315 pages
Ma note : 14/20
François, quinze ans, est le fils de M. et Mme Seurel, instituteurs de Sainte-Agathe, en Sologne. Il fréquente le cours supérieur qui prépare au brevet d'instituteur. Un mois après la rentrée, un nouveau compagnon de dix-sept ans vient habiter chez eux. Il se prénomme Augustin Meaulnes. La personnalité mystérieuse d'Augustin, que les élèves appellent bientôt "le grand Meaulnes", trouble le rythme monotone de l'établissement scolaire et fascine tous les élèves.
Mon avis :
J'ai mis du temps à lire ce roman qui pourtant n'est pas si long ! Je dois dire que je l'ai lu au rythme de l'histoire, lentement, en prenant le temps de m'arrêter sur l'ambiance campagnarde, les paysages, les personnages qui évoluent doucement. J'ai été touchée par ce livre, notamment car c'est le seul de l'auteur, mort à 27 ans. Quand on sait cela, j'avoue qu'on voit les choses différemment !
Le Grand Meaulnes nous emporte entre réalité et fantastique, parfois on ne sait pas vraiment si on reste bien ancrés dans la réalité. Cette ambiguïté permet de s'évader un peu du quotidien au départ monotone des écoliers, et notamment de la vie ordinaire de François, le narrateur. L'arrivée d'Augustin Meaulnes, personnage plutôt secret et charismatique, bouleverse un peu la vie de tous au sein du petit village où l'intrigue prend place. Le grand garçon va passer plusieurs jours dans un endroit étrange et rencontrer une jeune femme dont il tombera amoureux, dans des circonstances mystérieuses. Le mystère autour de cette rencontre et de cette fête étrange auquel il aurait participé compose le centre de l'histoire.
Malgré ce petit élément intrigant, je n'ai pas été si curieuse de découvrir le pourquoi du comment. En fait, j'ai trouvé les passages entre les révélations progressives un peu longs et sans liens logiques. C'était peut-être voulu. Mais mon rythme lent de lecture peut s'expliquer par le désintérêt que j'ai éprouvé pour, finalement, ce qui est censé être la clef de l'intrigue.
Le style, quant à lui, est plutôt beau. Les descriptions m'ont immergées dans différentes ambiances avec succès : la salle de classe glacée en hiver, les jeux dans la cour de récré, les balades ensoleillées en forêt, le spectacle des bohémiens... Mais ces moments d'immersion étaient entrecoupés de passages que je trouvais inutiles, et qui m'ont parfois franchement ennuyée.
Heureusement, les derniers chapitres sont remplis de mélancolie, de douleur et de tristesse, ce qui rend les phrases poignantes et fortes. Et les moments que j'avais trouvé inutiles dans le milieu du livre se sont révélés importants pour le dénouement. Je garderai donc un plutôt bon souvenir du Grand Meaulnes, teinté d'amertume tout de même. J'aurai aimé adoré ce livre, mais ma petite âme de lectrice n'a que survolé cette histoire.
Ma note : 14/20
François, quinze ans, est le fils de M. et Mme Seurel, instituteurs de Sainte-Agathe, en Sologne. Il fréquente le cours supérieur qui prépare au brevet d'instituteur. Un mois après la rentrée, un nouveau compagnon de dix-sept ans vient habiter chez eux. Il se prénomme Augustin Meaulnes. La personnalité mystérieuse d'Augustin, que les élèves appellent bientôt "le grand Meaulnes", trouble le rythme monotone de l'établissement scolaire et fascine tous les élèves.
Mon avis :
J'ai mis du temps à lire ce roman qui pourtant n'est pas si long ! Je dois dire que je l'ai lu au rythme de l'histoire, lentement, en prenant le temps de m'arrêter sur l'ambiance campagnarde, les paysages, les personnages qui évoluent doucement. J'ai été touchée par ce livre, notamment car c'est le seul de l'auteur, mort à 27 ans. Quand on sait cela, j'avoue qu'on voit les choses différemment !
Le Grand Meaulnes nous emporte entre réalité et fantastique, parfois on ne sait pas vraiment si on reste bien ancrés dans la réalité. Cette ambiguïté permet de s'évader un peu du quotidien au départ monotone des écoliers, et notamment de la vie ordinaire de François, le narrateur. L'arrivée d'Augustin Meaulnes, personnage plutôt secret et charismatique, bouleverse un peu la vie de tous au sein du petit village où l'intrigue prend place. Le grand garçon va passer plusieurs jours dans un endroit étrange et rencontrer une jeune femme dont il tombera amoureux, dans des circonstances mystérieuses. Le mystère autour de cette rencontre et de cette fête étrange auquel il aurait participé compose le centre de l'histoire.
Malgré ce petit élément intrigant, je n'ai pas été si curieuse de découvrir le pourquoi du comment. En fait, j'ai trouvé les passages entre les révélations progressives un peu longs et sans liens logiques. C'était peut-être voulu. Mais mon rythme lent de lecture peut s'expliquer par le désintérêt que j'ai éprouvé pour, finalement, ce qui est censé être la clef de l'intrigue.
Le style, quant à lui, est plutôt beau. Les descriptions m'ont immergées dans différentes ambiances avec succès : la salle de classe glacée en hiver, les jeux dans la cour de récré, les balades ensoleillées en forêt, le spectacle des bohémiens... Mais ces moments d'immersion étaient entrecoupés de passages que je trouvais inutiles, et qui m'ont parfois franchement ennuyée.
Heureusement, les derniers chapitres sont remplis de mélancolie, de douleur et de tristesse, ce qui rend les phrases poignantes et fortes. Et les moments que j'avais trouvé inutiles dans le milieu du livre se sont révélés importants pour le dénouement. Je garderai donc un plutôt bon souvenir du Grand Meaulnes, teinté d'amertume tout de même. J'aurai aimé adoré ce livre, mais ma petite âme de lectrice n'a que survolé cette histoire.