L'invention de la neige - Anne Bourrel

Par Lucie_loveviwithbooks
Lecture n° 36 de 2017
Coucou! 
Aujourd'hui, je vous propose de découvrir Anne Bourrel, une auteure française à l'écriture singulière.  L'invention de la neige, parut chez Pocket, est son dernier roman.
"C'est de l'esbroufe, ces vies qu'on nous présente. Rien n'est rangé, rien n'est en place, rien ne tient. C'est comme la neige, c'est joli, c'est blanc, mais ça ne vient jamais quand on l'espère, ça fond à la moindre occasion et après, il n'y a plus rien, rien que la terre, rien que la boue." p258


Laure ne se remet pas de la mort de son grand-père, l'homme qui l'a élevé. Et ce n'est pas ce séjour dans les Cévennes pour skier, que lui organise son compagnon qui va l'aidé à aller mieux. Surtout que la neige n'est pas au rendez-vous... L'auberge où ils séjournent n'est pas luxueuse, la station quasi déserte, et le peu de personnes présentes sont bizarres...
L'histoire présente de Laure et sa famille est entrecoupée de chapitre sur la vie d'Antoine, son grand-père décédé. 
La narratrice est la mère de Laure, ce qui est original et donne un côté "voyeur" à l'ambiance générale du livre. Ce choix de narration est vraiment sympa et m'a plus.

Ce thriller psychologique est pesant, parfois dérangeant, il faut s'accrocher jusqu'à la fin pour en comprendre le sens. En effet, il m'a manqué un peu d'action dans tout cela, certains événements étant également prévisibles. 
Cependant je suis ravie d'avoir découvert cette auteure grâce à Solène. Je le conseille à celles et ceux qui aiment les ambiances pesantes, les histoires de famille aux lourds secrets... 
Sorti chez Pocket depuis le 11 mai!
"Il fait froid, cette année. Mais un froid. Du jamais vu. Pourtant sur les pistes des Cévennes, pas un centimètre de neige, les tire-fesses sont à l'arrêt. Une station fantôme. Si Ferrand pensais faire oublier à sa femme, Laure, la mort de son grand-père, c'est plutôt raté. L'auberge qu'il a choisi pour tes deux filles et pour Laure, n'a du Bonheur que le nom. Elle est peuplée d'une patronne obèse d'un lézard barbu et d'un moniteur de ski aux yeux morts. Et partout : la terre trempée, la boue. Pourtant, Ferrand s'obstine à rester, jusqu'à ce que l'imprévu retourne comme un gant cette famille recomposée en apparence bien sous tout rapports."

A très vite pour un nouvel article! 
Je vous embrasse.

L.