Dans cette interview, Clarisse Sabard lève le voile sur son parcours, ses écrits et son avenir. 
Je vous laisse découvrir qui se cache derrière cette belle jeune femme aux robes vintages.

Je dévore les romans depuis très jeune et en 2012, quand j’étais enceinte, je me suis mise à lire encore plus. Je suivais certains blogs littéraires, alors j’ai décidé d’ouvrir le mien, afin de partager mes lectures. Mon blog a rapidement compté des lecteurs fidèles et j’ai noué des liens avec certaines maisons d’édition, dont Charleston. L’idée d’écrire me trottait en tête depuis un moment, jusqu’à ce que j’ai le déclic pour mon premier roman. Je l’ai naturellement envoyé à Elise, de chez Charleston, qui a eu un gros coup de coeur et m’a proposé de le faire concourir pour le Prix du Livre Romantique. Vous connaissez la suite.Les lettres de Rose, votre premier roman, s'est vu attribuer le prix du livre romantique. Imaginiez vous en couchant les premiers mots de votre histoire sur le papier que quelques temps plus tard elle charmerait autant de lectrices ?
J’avoue que le succès des Lettres de Rose a dépassé mes espérances! Je me suis lancée dans cette aventure en me disant que le roman féminin n’était pas encore tellement mis en avant. Et puis je me suis rendue compte que si la presse snobe un peu le genre, en fait, beaucoup de lecteurs et lectrices aiment les sagas familiales, les histoires de secrets de famille… Je n’ai pas reçu une seule critique négative, c’est énorme! Ces retours enthousiastes et positifs m’ont énormément portée pour l’écriture du second roman.Vos deux romans, Les lettres de Rose et La plage de la mariée ont en commun la quête identitaire et les liens familiaux. Est-ce deux sujets qui vous tiennent particulièrement à cœur ? Oui, car à un moment ou un autre, dans notre vie, il arrive qu’on en soit à un stade où l’on se demande qui on est, d’où l’on vient, où on va. Les liens familiaux (et amicaux) contribuent à nous construire et je suis persuadée que les secrets de nos ancêtres peuvent impacter sur nous des générations après. C’est ce qui me passionne et j’aime imaginer l’histoire qui se cache derrière chaque personne que je rencontre.

Je ne crois pas à l’inspiration divine, mais au travail,  même si les idées s’imposent naturellement à moi. Comme je vous l’expliquais plus haut, j’aime surtout imaginer chaque histoire qui peut se cacher derrière les personnes que je croise et je laisse mon imagination galoper. Des lieux peuvent m’inspirer aussi, c’est le cas avec le roman en cours d’écriture. Quant à mon rythme, c’est avant tout une discipline. J’écris quelques après-midi par semaine et deux à trois heures par soir. Vos lectrices et moi même sommes curieuses. Pouvez-vous lever le voile sur un petit coin de l'histoire de votre prochain roman ?
Je vous emmène dans une vallée de l’arrière-pays niçois… mais vous n’en saurez pas plus pour l’instant!Clarisse Sabard, je vous remercie beaucoup d'avoir accepté de répondre à mes questions et d'avoir pris le temps d'y répondre. Merci à vous!

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