264 pages
Dans le cadre du mois de la fantasy organisé par Pikiti, une lecture commune a été organisée autour du roman « L’héritage des rois passeurs » de Manon Fargetton. Ni une ni deux, je suis partie en balade afin de le trouver. Une Fnac ayant ouvert pas très loin de chez moi, je m’y suis rendue pensant que c’était le meilleur endroit pour acheter le roman. Erreur! Bien que cette Fnac soit agréable, elle est franchement minuscule et le choix restreint. Je ne suis donc pas ressortie avec « L’héritage des rois passeurs », mais avec « Aussi libres qu’un rêve » du même auteure qui a su me convaincre avec son résumé à la Bienvenue à Gattaca.
En cette fin du XXIe siècle, l’accès à un métier est régi par la loi des Dates de naissance. Ainsi, si vous êtes né en janvier, les métiers les plus cotés vous seront proposés ; par contre, si vous êtes né en décembre, il ne vous restera que les métiers dont personne n’aura voulu.
Silnöa et Silnëi sont soeurs jumelles, mais l’une est née le 31 décembre à 23h58, et l’autre dans les premières minutes de janvier ! Cela ne les empêchera pas d’unir leurs forces pour combattre la tyrannie des Dates de naissance, en compagnie de Kléano, jeune chanteur d’un groupe de rock rebelle.
Dans ce roman dystopique, le XXIe siècle a bien changé. Les humains n’ont plus le loisir de choisir leur métier. Ce choix est fait pour vous dès la naissance en fonction du mois de naissance. Minöa et Silnëi sont jumelles pourtant elles n’ont pas eu la même chance. L’une est née en décembre, l’autre en janvier. Cette loi des Dates de naissance régit ce nouveau monde et doit s’appliquer à tous, sauf au Président tyrannique qui va détourner la loi pour son seul profit.
Cette dystopie reflète à merveille les sentiments qui animent tous les adolescents. Rébellion et révolte contre les règles édictées par les parents, la liberté que tous les jeunes veulent atteindre pour accomplir leur rêve. Tous ces ingrédients sont présents dans « Aussi libres qu’un rêve ». C’est un excellent roman dystopique qui fera réfléchir les adolescents, car il pose les bonnes questions. L’humain est-il prédéterminé dès la naissance? A-t-on vraiment le choix? Doit-on se battre coûte que coûte pour la liberté?
Ce roman est assez classique dans l’enchaînement des évènements. Je n’ai pas vraiment eu de surprise durant ma lecture. Toutefois, la fin m’a scotché. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit aussi violente, mais surtout je pensais qu’elle serait plus lisse et conventionnelle.
« Aussi libres qu’un rêve » est le premier roman de Manon Fargetton alors qu’elle n’avait que 19 ans. Je suis totalement admirative! J’ai le même âge et pourtant j’en serai bien incapable. L’écriture de l’auteure est fluide et très agréable à lire.
Par contre, je dois vous avouer une petite chose. Je me suis sentie légèrement vieille en lisant ce roman. À certains moments, l’auteure utilise le langage SMS pour faire parler ses personnages dans des discussions par mails, et j’ai eu un mal fou à les lire. Il a fallu que je les lise à haute voix pour comprendre leur sens. Les années passent et elles ne me font pas que du bien!
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