- Environ 300 pages
- Kazé
8 auteurs de manga : Katsura Takada ( Tadaima) , Kaede et Mina Hinata (Vivre), Yasmine et Ken Takahashi ( La survivante) , Fuji Ma-yu (c'est à ton tour Gaichi ! ) , Yudai ( un centenaire de Fukushima) , Yoshiba Kono et Megumi Asada (le cercle des liens) , Tetsuya Kawaishi ( le symbole de la reconstruction), Glou et Amane Asagani ( Un Otaku à Sendaï), se sont réunis dans un même ouvrage pour revenir sur le 11 mars 2011, soit pour nous 6 ans, après la catastrophe qui a ravagé la région du Tôhoku, afin à la fois de soutenir les victimes, de donner leur expérience de la catastrophe ( dans une interview avant chaque partie) et aussi pour un certain devoir de mémoire.
Si j'ai commencé cette lecture, c'est parce qu'il m'avait été fortement recommandé. J'avais une certaine appréhension à son encontre, peur que ces 8 histoires sont répétitives ! Ce n'est absolument pas le cas et j'ai adoré ce manga.
En effet, la variété des auteurs est un atout majeur, qui a permis de diversifier les points de vues mais aussi les styles graphiques.
En ce qui me concerne, j'ai une préférence pour les styles plus aérés et fins tels que Tadaima et C'est à ton tour Gaichi !
A part quelques planches superbes (une par histoire) au début, le manga est en noir et blanc, je n'ai donc aucun avis sur les couleurs !
Les histoires sont vraiment différentes les unes des autres, certaines décrivent la catastrophe, les séismes, dans des lieux plus ou moins proche de l'épicentre, d'autres les actions des secours, ou même ceux qui se déroulent ensuite; la reconstruction, l'acceptation, le deuil...
Comme dans n'importe quel recueil, je vais vous donner mon top 3:
- C'est à ton tour Gaichi!
C'est à la fois le style, l'histoire et les émotions que m'ont fait ressentir cette anecdote, qui lui font mériter cette première place. En effet, la chute m'a donnée les larmes aux yeux ! En même pas une quarantaine de pages, je me suis identifiée aux personnages ! - Un centenaire à Fukushima
Parce que celui évoque à la fois, le passé, le présent, et sans doute parce que j'avais déjà entendu parler de certaines personnes qui refusaient de quitter la zone contaminée, et que cela m'avait touchée! J'ai aimé l'idée de présenter ses choix, de raconter son histoire, ce qui le pousse à ne pas partir. - Un otaku à Sendai
Tout simplement parce que les héros sont des gens ordinaires, et que le courage est une qualité que tout le monde peut avoir.