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Brittainy C. Cherry est une auteure que j’adore et que je déteste en même temps. Pourquoi ? Dans The air he breathes, je suis passée par tout un tas d’émotions différentes frôlant d’un cheveu le coup de coeur. Dans The fire between High and Low, je n’ai malheureusement pas été transporté par l’histoire. The silent waters est le roman de la réconciliation.
Je remercie les éditions Hugo Roman pour l’envoi de ce service presse.
Attention, la chronique peut contenir des spoilers.
Notre vie est faite de moments. Certains terriblement douloureux, d’autres merveilleusement optimistes. J’ai connu beaucoup de ces moments dans ma vie, des moments qui m’ont changée, des moments de défi. En tout cas, au cours des moments les plus importants – des plus déchirants et des plus incroyables – il était toujours là.
J’avais huit ans quand j’ai perdu ma voix. Une partie de moi m’a été volée, et la seule personne qui pouvait vraiment entendre mon silence était Brooks Griffin. Il était la lumière de mes jours sombres, la promesse du lendemain, jusqu’à ce que la tragédie le rattrape. Une tragédie qui a fini par le noyer dans un océan de souvenirs.
C’est l’histoire d’un garçon et d’une fille qui s’aimaient l’un l’autre, mais qui ne s’aimaient pas eux-mêmes. Une histoire de vie et de mort. D’amour et de promesses brisées.
Un peu à l’image de ma lecture du premier tome The air he breathes, je n’ai eu besoin de seulement quelques pages pour savoir que j’allais plongé tête la première dans une histoire qui ne me laisserait pas indifférente. Et BAM! Je fus touchée en plein coeur par l’histoire de Brooks et Maggie.
Maggie est amoureuse de Brooks depuis sa plus tendre enfance. Elle avait d’ailleurs prévu de l’épouser lors d’une petite cérémonie dans les bois avec sa famille. Cependant, Maggie rencontre le diable dans la forêt. Traumatisée, elle se réfugie dans le silence. Personne mis à part Brooks ne semble écouter sa voix.
Contrairement au second tome où le héros principal de l’histoire s’enfonçait dans une spirale infernale et ne semblait pas réellement vouloir s’en sortir malgré l’aide apportée par l’héroïne, ici que cela soit Brooks ou Maggie, ils ont tous les deux l’espoir de s’en sortir, de sortir de leur cauchemar.
Maggie est une âme brisée qui se réfugie dans les livres qui sont pour elle un moyen de voyager et d’exprimer sa voix qu’elle a perdue. Cette caractéristique la rend bien évidemment très attachante à mes yeux, car même si je n’ai pas le même traumatisme que l’héroïne, elle me renvoie indubitablement à ma propre image.
Brooks est un très bon bookboyfriend. Il est absolument adorable avec Maggie et cela dès l’enfance. Son sentiment de culpabilité se transforme progressivement en un sentiment de protection puis d’amour. Les sentiments entre Brooks et Maggie se forment au fur et à mesure de l’histoire, et ce qui est parti d’un délire enfantin devient un amour inconditionnel.
Les personnages secondaires sont aussi importants dans cette histoire que les personnages principaux. La petite soeur de Maggie que j’ai eu envie de tuer dès le début s’est progressivement tracé un chemin vers mon coeur. Tout comme la mère de Maggie qui a toutes les apparences d’une marâtre, mais dont le comportement trouve une explication censée, car ce qui est arrivé à Maggie a eu des conséquences sur tous ses proches.
J’ai retrouvé dans ce tome tout ce que j’avais apprécié de la plume et des idées de Brittainy C. Cherry dans le premier livre. Je mettrai donc The Fire de côté, comme une erreur de parcours où le pathos et le mélodrame ont pris trop de place dans l’histoire. Je vais attendre le quatrième volet avec impatience. Sa sortie est déjà prévue chez Hugo Roman.
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