Asa Cross se bat contre sa vrai nature, tout en s’efforçant de devenir l’homme que tout le monde voit en lui. Mais il a toujours été un prédateur et prédateur il restera. Il ne peut, cependant, se résoudre à laisser tomber les gens qu’ils aiment. En particulier une certaine policière aux courbes aguicheuses qui semble soudain s’intéresser à lui, et pas seulement pour son casier judiciaire. Mais les habitudes ont la vie dure et il est facile de toucher le fond quand on y a passé sa vie.
Royal Hastings apprend ce que «toucher le fond» signifie après un tragique accident qui menace non seulement sa carrière, mais également la vie de son partenaire et meilleur ami. Parce qu’elle est une femme solitaire, elle tente de traverser cette épreuve dévastatrice toute seule. Mais elle ne peut s’empêcher de penser au barman sexy qu’elle a arrêté il y a quelques semaines. Fantasmer sur Asa est la dernière chose dont elle a besoin, mais son charme est bien trop puissant pour qu’elle résiste. Et elle sait que courir après un mec qui n’a aucun respect pour la loi ou pour lui-même ne peut que mal finir. Un éternel criminel et une policière semble être la pire combinaison possible. Ne pas être faits l’un pour l’autre pourrait bien être leur malédiction. Ou leur meilleur choix.
– Ouaip. J’aime le fait que tu ne te laisses pas influencer. J’aime que tu défendes tes positions et que tu me dises quand je fais des conneries. (…) J’aime que tu n’aies aucun problème à regarder des filles enlever leurs vêtements pour danser. J’aime ton penchant pour les petits jeux en public. (…) J’aime vraiment que tu sembles détester les sous-vêtements, et je sais désormais que la prochaine fois qu’on se voit, c’est moi qui devrai mettre la main dans ton pantalon. (…) J’aime que même si j’ai failli te faire pleurer, tu m’as quand même laissé rentrer avec toi. J’aime que tu veuilles que je sois meilleur, mais que tu sois prête à te contenter de ce que tu as en face de toi. Et j’aime vraiment beaucoup que même si on sait tous les deux que tu mérites beaucoup mieux, ce soit moi que tu veuilles. (…)
– Oui, je te veux. Ce toi-là, Asa, pas un meilleur toi. Seulement toi.
IL S’AGIT DU 6ÈME TOME DE LA SAGA. LA CHRONIQUE PEUT DONC CONTENIR DES SPOILERS SUR LES TOMES PRÉCÉDENTS.
Je remercie Déborah et les éditions HUGO ROMAN de m’avoir permis de découvrir cette saga qui a été un réel plaisir de lecture à chaque tome. J’étais à la fois impatiente de découvrir ASA et à la fois triste de devoir dire adieu aux Marked Men qui m’ont tous marqué.
Asa est un homme magnifique avec un bel accent du Kentucky. Il arrive facilement à charmer les femmes et à profiter d’elle pour avoir ce qu’il veut. Mais cette personne, c’était le Asa avant qu’il ne se retrouve à l’hôpital et qu’il remette en question son existence. Aujourd’hui, il cherche simplement à combattre les démons de son passé et d’éviter de s’attirer de nouveaux ennuis. Lorsque la belle policière Royal sombre dans la tristesse suite à une épreuve qu’elle a endurée en exerçant ses fonctions, Asa va vouloir l’aider à revenir sur le droit chemin. Royal est attirée par Asa et souhaite obtenir de lui bien plus qu’une simple amitié, mais le beau barman compte bien la mettre en garde, car quand on joue avec le feu, on peut se brûler.
Depuis le tome 2, j’avais hâte de découvrir Asa. C’est un personnage sombre et mystérieux qui nous fait le haïr dès la première fois où il fait son apparition dans la saga. Mais au fur et à mesure des tomes, je voyais clairement le changement s’opérer en lui et j’ai vraiment eu envie de lui donner une seconde chance.
Le personnage d’Asa m’a plu du fait de la complexité de son existence, mais également sa bienveillance dissimulée derrière son côté bad boy. J’ai été surprise de voir à quel point il peut s’en vouloir et se priver d’un bonheur à portée de main pour se punir. À l’inverse, j’ai eu du mal à apprécier Royal. Je trouvais que son état émotionnel était parfois exagéré pour se mettre dans un état pareil suite à l’accident provoqué à son travail. On peut s’en vouloir pour beaucoup de choses, mais de là à sombrer alors que ce n’est pas sa vie à elle qui est chamboulée à jamais, mais celle se son coéquipier, j’ai trouvé cela peu cohérent. Elle m’a également agacée à en vouloir souvent à Asa pour finalement se retrouver directement au lit avec lui, encore une fois, une chose que je n’ai pas compris.
Je n’ai pas éprouvé la romance que j’ai pu ressentir en lisant les 5 autres tomes. Celui-ci m’a paru beaucoup plus centré sur une histoire de plan cul, qui, certes, devient une histoire d’amour, mais beaucoup trop tard selon moi. Dans la majorité du roman, je n’ai pas trouvé qu’il se passait grand-chose et le comportement de Royal m’agaçait au fur et à mesure au point que certaines de ses répliques me faisaient lever les yeux au ciel.
Heureusement, Jay Crownover arrive toujours à nous faire passer un agréable moment avec ces Marked Men sans oublier de nous montrer l’évolution de toute la bande. Cette saga est une famille avec des personnages attachants, même si certains se démarquent clairement du lot. Je pense à Rule, Rome, Nash (même si Saint m’a agacé) et Rowdy qui sont mes Marked Men préférés. Dans l’ensemble, c’est une de mes sagas romances préférées même si ce dernier tome est selon moi en dessous des autres. Je quitte les Marked Men avec un pincement au coeur, même si je sais que je vais pouvoir me consoler avec la saga Clash de la même auteur.
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