322 pages
The book of Ivy a été un véritable coup de cœur, et le cliffhanger de fin m’a tout de suite poussé à lire le tome 2 sans attendre. Chose que je ne fais pour ainsi dire jamais. Il est très rare que j’arrive à enchaîner les tomes d’une même saga sûrement dans le but de changer d’univers même au risque d’oublier les événements.
Si les bons avis ont été légion pour le premier tome, ce n’était pas le cas pour ce tome 2. Mais il en fallait bien plus pour m’arrêter en si bon chemin.
Attention, la chronique peut contenir des spoilers.
Née pour trahir et faite pour tuer… sera-t-elle à la hauteur ?
J’ai tout perdu. Mon foyer. Ma famille. L’homme que j’aime.
Ce serait si facile de capituler, de fermer les yeux et d’attendre que la faim et la soif et raison de moi. Ou bien qu’une bête sauvage me trouve. Ou même un autre survivant… Mais je refuse d’abandonner. J’en ai terminé avec la lâcheté. Il est temps pour moi d’agir, enfin.
Bishop me l’avait bien dit, cet univers hostile ne pardonne pas la moindre erreur. Et au-delà e la barrière, c’est encore pire. L’hiver approche, et si je veux survivre, il va me falloir trouver de l’eau, des vivres, un abri. D’autres condamnés avec lesquels m’allier. Mais surtout, je vais devoir faire un choix : dois-je oublier ma vie d’avant, me venger de ceux qui m’ont trahie… ou mener, purement et simplement, la révolution ?
Car je ne suis plus une Westfall, ni une Lattimer. Simplement Ivy. Et je suis enfin libre.
Il me semble que le grand reproche qu’on attribue à ce roman est sa lenteur et son manque d’action. À ces gens-là, j’aimerais leur dire de relire le tome 1. Amy Engel a fait de sa dystopie un roman psychologique et non un roman d’action, alors pourquoi attendre ici quelque chose qui ne nous à jamais été promis. Je crois qu’après avoir lu Hunger Games, Divergent, on attend de la dystopie une explosion d’action comme dans les films américains. Or ce n’est pas le but de la dystopie.
Pour le bien de Bishop, Ivy s’est sacrifiée. Elle doit maintenant apprendre à survivre derrière le mur. Cependant, les dangers sont nombreux et sans l’aide de Caleb et Ash, Ivy n’aurait pas réussi à tenir plus de quelques jours dans ce milieu hostile.
Ce deuxième et dernier tome n’a pas provoqué chez moi de coup de coeur pour la simple et bonne raison que la fin est beaucoup trop facile et rapide. Mais après tout, ce n’est qu’un détail puisque j’ai tout de même passé un excellent moment de lecture.
Après toutes les difficultés qu’ont traversées Ivy et Bishop, je m’attendais à ce que Amy Engel développe un peu plus l’après-effondrement de la société dystopique. Je trouve qu’il n’est pas suffisant de nous dire dans l’épilogue qu’une démocratie a été mise en place, un peu d’explications en plus auraient été bienvenues.
Une fois encore, j’ai adoré le personnage d’Ivy. Contrairement à Katniss ou Tris, ce n’est pas une héroïne qui devient une figure de la révolution malgré elle. Elle ne va pas mener le combat pour détruire le gouvernement. Ivy souhaite juste continuer à vivre sa vie selon ses principes et surtout ne pas obliger les autres à penser comme elle. Je préfère largement une héroïne comme Ivy plus tôt qu’une gamine de 16 ans qui ne sait même pas pourquoi elle est là.
J’ai attendu avec impatience l’arrivée de Bishop. Je le note d’ailleurs dans la liste de mes bookboyfriend parce qu’il est juste adorable! Bishop a autant évolué qu’Ivy, et son personnage s’est un peu étoffé.
Si vous souhaitez une dystopie qui change des bestsellers, je vous recommande la duologie The book of Ivy les yeux fermés.
Retrouvez le roman sur Amazon!
Publicités