Je vous pose la question, car pour ma part j'ai déjà une réponse. Avait-on besoin de la énième réécriture des origines de Wonder Woman? De relire encore et encore l'arrivée du premier homme sur Thémyscira, royaume composée d'amazones uniquement, puis du départ de l'île de Diana, fille de la reine Hyppolite, prête à devenir la super-héroïne Wonder Woman? Absolument pas. Et cette nouvelle version, signée Greg Rucka (que se passe t-il Greg? Toi qui es d'habitude inspiré et capable de bien meilleures choses avec le personnage...) ne présente pas le moindre intérêt pour qui connaît déjà tout le récit. En plus c'est assez vite expédié, sans âme, on sent qu'il s'agit d'un travail sur commande, qu'il faut bâcler le plus rapidement possible.
Steve Trevor débarque donc sur l'île Paradis, grièvement blessé, avec ses compagnons d'armes, qui eux trouvent la mort. Dans les premières pages, on avait suivi le quotidien des deux futurs amants, Diana et lui, comme s'il était indispensable de nous faire comprendre lourdement à quel point ils sont liés. Certains signes (comme la morsure d'un serpent) font comprendre à la future Wonder Woman que les temps changent, que demain sera bien différent d'hier, et que Ares se promène à nouveau parmi les hommes. Du coup, les amazones s'interrogent sur le sort à réserver à l'envahisseur qui a échoué sur leur plage, puis organise le fameux tournoi pour choisir celle qui pourra être la meilleure représentante du peuple auprès des "hommes" de l'extérieur. On torche ça en deux trois pages, sans panache, puis Diana joue de ses bracelets pour éviter le tir de sa mère, et voilà, l'affaire est pliée, prends ton lasso, et quitte Thémyscira pour ne plus y revenir. George Perez à coté, c'est la Bible et l'Odyssée réunies. Cet album démarre vraiment de manière plate, creuse, sans rien proposer de palpitant. Reste les dessins de Nicola Scott, qui insuffle beauté et grâce aux personnages, comme elle l'avait déjà fait avec brio sur les pages de Earth 2 les années précédentes.
Le fait est que cette histoire respire les poncifs et les clichés... rappelez-vous la manière dont George Perez avait présenté les premiers jours de Wonder Woman, dans le monde des hommes, la façon dont telle avait dû s'accommoder d'un style de vie et de tradition, dont elle ignorait tout. À la limite, rappelez-vous la manière dont ces jours derniers cela a été exposé au cinéma. La comparaison ne sera guère flatteuse pour ce comic-book. Avec cette série Rebirth il n'y a pas grand chose d'intéressant ou de novateur, on est plongé dans une histoire de terroristes, on découvre Diana qui passe sa première nuit en cellule et se heurte à l'incompréhension des militaires, un Steve Trevor qui passe le plus clair de son temps torse nu pour bien montrer qu'il a des abdos, et les dieux grecs qui rendent visite à la princesse sous forme d'animaux, droit sortis de Bambi ou d'un quelconque Walt Disney, pour lui conférer ses pouvoirs divins. Bref c'est assez décevant. On trouve aussi un épisode interlude où sont présentées les origines de Barbara Minerva, personnage qui va avoir une importance probablement toujours plus grandissante dans les mois à venir chez Wonder Woman. On referme ce premier tome en se posant une question évidente; à quoi tout cela peut-il bien servir? En quoi s'agit-il vraiment d'une renaissance? Pas de bol donc avec les numéro 2 4 6 8 10 12 et 14 de la nouvelle série, les numéros impairs sont plus intéressants et racontent une histoire plus pertinente. C'est juste qu'avec un titre bimensuel, DC Comics est obligé de recourir à deux dessinateurs différents, à miser sur 2 trames différentes, avec aussi malheureusement deux ambitions et deux réussites fort différentes.
Totalement dispensable. (je vous ai mis la cover exclusive Canal BD tirée à 500 exemplaires)
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A lire aussi : Wonder Woman le film, notre critique
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Le fait est que cette histoire respire les poncifs et les clichés... rappelez-vous la manière dont George Perez avait présenté les premiers jours de Wonder Woman, dans le monde des hommes, la façon dont telle avait dû s'accommoder d'un style de vie et de tradition, dont elle ignorait tout. À la limite, rappelez-vous la manière dont ces jours derniers cela a été exposé au cinéma. La comparaison ne sera guère flatteuse pour ce comic-book. Avec cette série Rebirth il n'y a pas grand chose d'intéressant ou de novateur, on est plongé dans une histoire de terroristes, on découvre Diana qui passe sa première nuit en cellule et se heurte à l'incompréhension des militaires, un Steve Trevor qui passe le plus clair de son temps torse nu pour bien montrer qu'il a des abdos, et les dieux grecs qui rendent visite à la princesse sous forme d'animaux, droit sortis de Bambi ou d'un quelconque Walt Disney, pour lui conférer ses pouvoirs divins. Bref c'est assez décevant. On trouve aussi un épisode interlude où sont présentées les origines de Barbara Minerva, personnage qui va avoir une importance probablement toujours plus grandissante dans les mois à venir chez Wonder Woman. On referme ce premier tome en se posant une question évidente; à quoi tout cela peut-il bien servir? En quoi s'agit-il vraiment d'une renaissance? Pas de bol donc avec les numéro 2 4 6 8 10 12 et 14 de la nouvelle série, les numéros impairs sont plus intéressants et racontent une histoire plus pertinente. C'est juste qu'avec un titre bimensuel, DC Comics est obligé de recourir à deux dessinateurs différents, à miser sur 2 trames différentes, avec aussi malheureusement deux ambitions et deux réussites fort différentes.
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