de Lavinia Petti, traduit par Laurent Lombard
Voici l’incroyable voyage d’un écrivain qui part à la recherche de ses souvenirs.
Merci aux Editions Seuil et à Babélio pour ce partenariat!!
J’ai failli ne pas y arriver les Muffins! J’ai bien cru que j’allais dépasser les délais imposés par Babélio pour rendre ma chronique! Mais nous y voici! Ouf!
Ce livre est décrit comme étant à la frontière d’Alice au pays des merveilles et L’Ombre du vent de C. R. Zafon, j’étais donc très heureuse de pouvoir le lire et j’avais hâte de m’évader dans ce pays mystérieux! Mais quelques chose n’a pas pris et j’ai beaucoup peiné pendant ma lecture.
Tout d’abord, j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, il m’a fallu presque dix chapitres pour réussir à m’orienter dans ce récit et à m’intéresser aux personnages. Il faut dire qu’au départ j’étais souvent déconcentrée: certaines phrases étaient trop bancales et me sortaient de ma lecture. Je ne sais pas si c’est dû à la traduction ou si le texte original devait être rendu de cette manière mais je n’ai pas trop aimé. Puis, une fois que j’ai arrêté de trébucher sur la grammaire, c’est le style de l’auteure que j’ai trouvé difficile: des phrases très longues et énormément de redites.
Pourtant, il y a plein de belles choses dans ces pages! De l’humour, beaucoup d’imagination et une structure intéressante. J’aurai apprécié les entrelacs entre le réel, l’imaginaire et l’inconscient et le soucis de précision dont fait preuve Petti pour placer ses indices et ses références, si je n’avais pas eu l’impression de passer ma vie à lire ce livre sans avancer d’un iota. Non pas qu’il ne se passe rien dans l’histoire, les péripéties sont nombreuses et rythmées mais j’avais l’impression qu’elles ne se termineraient jamais.
J’ai même trouvé quelques jolies phrases dans ce foisonnement de mots:
Parce que c’est ça le prix du bonheur mon Trésors. Accepter de le perdre.
*
Quand on est enfant, croire est un devoir… surtout croire ses parents.
C’est très dommage mais cette lecture me laisse un goût doux-amer, j’ai clairement l’impression d’être passée à côté du livre mais sans vraiment arriver à savoir si cela vient de lui ou de moi.
Il entre tout de même sans le challenge Littérature de l’imaginaire!
Marion
Publicités