Manhattan people de Christopher Bollen
Joseph voulait devenir acteur, il tourne dans des spots publicitaires. Il a une femme un peu par obligation, un meilleur ami jaloux, et un secret qui le ronge : tous les hommes de sa famille sont morts à 34 ans. Alors que son propre anniversaire approche, Joseph rencontre une mystérieuse veuve. Elle insiste pour qu'il joue le rôle de son mari assassiné. Va-t-il enfin réaliser son rêve américain ?
Il y a des livres qui restent tellement longtemps dans ma pile à lire ou ma liste d'envie que mon intérêt pour eux finit par s'émousser. C'est lors de la dernière masse critique généraliste de Babelio que j'ai été sélectionnée pour lire Manhattan People de Christopher Bollen . C'était la dernière occasion que je me donnais pour découvrir ce livre. Mais je n'ai pas pu/su découvrir Manhattan People dans son intégralité.
Je n'ai pas réussie à m'intéresser à l'histoire de , cet acteur qui a quitté L'Ohio pour l'effervescence de New-York. Ni à son mariage un peu précipité avec , une grecque qui ne cesse de repenser à ses amours passés. J'ai encore moins eu d'intérêt pour , le " meilleur ami " de Joseph, acteur raté qui n'est qu'aigreur et fourberies.
Lors de ma lecture en pointillé, j'ai vu défiler d'autres personnages mais je ne pense pas que vous les présenter serait honnête. Ce que j'ai pu entrapercevoir d'eux ne m'a pas donné envie d'approfondir ma découverte d'eux et de Manhattan People .
L'écriture de Christopher Bollen n'est pas à cause dans le rejet que j'ai fait de cette lecture. Je crois que j'ai de plus en plus de mal à apprécier ces romans qui décryptent notre société avec des personnages tellement originaux qu'ils finissent par tous se ressembler.
Manhattan People est un livre qui a su et continuera à trouver ses lecteurs. Malheureusement, je n'en ferai pas partie. Par contre, j'ai très envie de relire Christopher Bollen dans un autre registre que l'analyse sociétale. Son dernier roman Long Island me semble parfait pour réitérer mon expérience avec la plume maîtrisée de l'auteur.
Je remercie et les éditions Points de m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre.
" Les tempêtes étaient une véritables attraction pour ceux d'entres nous qui venions du Midwest . Nous grimpions sur les toits pour les voir venir de loin , et l'espace d'un instant , nous sentions reconnectés aux vastes plaines céréalières et aux vallées fluviales humides auxquelles nous avions pourtant tout fait pour échapper . (...) La ligne d'horizon de Manhattan a changé (...). Ce que personne ne semble oser dire, c'est qu'avant la chute du World Trade Center , la foudre s'abattait rarement ailleurs dans Manhattan que sur les tours jumelles , nos meilleurs paratonnerres . Mais elles ont disparu, et nous les avons remplacées, petits corps conducteurs, en jeans serrés et tee-shirts sales devenus autant de cibles faciles dans cette ville auparavant censée nous protéger ."
