Editions Sharon Kena
229 pages
Paru en 2015
Quand Lord Spencer Fitzwilliam arrive à Paris pour résoudre une affaire de meurtre, il s'imagine expédier rapidement cette corvée. C'est sans compter Rosaline Leprince et son engin diabolique plus communément appelé bicyclette. Ce qui aurait dû être une mission en solo devient le pire cauchemar de l'anglais. Il en viendrait à se demander si un tête-à-tête avec la créature tueuse de danseuses de cabaret ne vaut pas mieux que la compagnie de la parisienne excentrique...
Deuxième livre de Fleur Hana prêté par petite Caro qui était dans mon style littéraire.
On se trouve dans le Paris du XIXe à Montmartre et principalement autour du Moulin Rouge et de ses danseuses telle que la Goulue qui était un personnage emblématique. On y rencontre également Toulouse Lautrec et l'autrice sait parfaitement nous immerger dans ce décor. Des danseuses sont retrouvées mortes dans un état affreux et un agent secret britannique est dépêché pour résoudre l'affaire qui est contemporaine au fameux Jack l'éventreur.
Pour les personnages, j'avoue avoir eu du mal avec les 2 principaux. Rosaline est une jeune femme extrêmement têtue et qui a du mal avec les carcans imposés à son sexe par la société. Avec un père bien plus tolérant que la moyenne, elle s'affranchit de beaucoup de choses au point d'être journaliste même si elle doit signer sous un pseudonyme masculin pour être publiée. Sa soif d'ambition et son désir de signer un papier de son nom véritable l'a font mener l'enquête totalement bâclée du reste par une police pas franchement dégourdie. Mais elle est tellement chiante, que je n'ai pas pu la supporter, c'était tout bonnement trop. Vient ensuite Lord Spencer Fitzwilliam, alors celui-là c'est le personnage le plus " balai dans le cul " que j'ai pu croiser, rectum dilaté au maximum de sa capacité et au-delà même ^^. Avec Mr Leprince il est beaucoup plus intéressant, 2 génies dans une même pièce ça fait des étincelles. Le père de Rosaline est celui qui m'a le plus intéressé dans le genre inventeur fou, c'est d'ailleurs lui et les créations de Lord Spencer qui introduisent le côté steampunk dans l'histoire.
Le côté immersion dans la ville le temps de l'enquête est très bien mais la fin est sacrément abrupte et facile bien que la créature employée soit très novatrice et il était vraiment intéressant d'avoir son histoire et sa lutte entre ses deux identités.
, hormis des personnages à claquer, l'histoire s'est lue très vite et était parfaite pour le temps estival même si je déplore une fin bâclée.
Bonne lecture !