Nom du livre : Les sentiers de l’exil.
Nom de l’auteur : Françoise Bourdon.
Editions : Le Livre de Poche.
Nombre de pages : 576.
Note :
Quelques mots concernant l’auteure : Originaire des Ardennes, elle a dès l’enfance le goût de l’écriture et rédige son premier roman à l’âge de dix ans. Professeur de droit et d’économie, elle décide, après dix-sept ans d’enseignement, de se consacrer exclusivement à sa passion de l’écriture. Journaliste depuis 1993, elle publie régulièrement des nouvelles dans plusieurs revues.
Les Dames du Sud, son premier roman, paraît en 1986 chez RTL Editions. En 2001, elle publie aux Presses de la Cité La Forge au Loup, en mémoire de son grand-père, engagé volontaire en 1915, à dix-sept ans. Pour la première fois, elle écrit sur sa région natale, les Ardennes. Le livre rencontre un grand succès auprès des critiques et du public. Elle est éditée aux Presses de la Cité dans la collection Terres de France et aux éditions Calmann-Lévy.
Dans les Cévennes, a la fin du 17ème siècle. Elie vit avec sa femme, Jeanne, au lieu-dit « Jéricho », dans un domaine que se transmettent les Bragant de génération en génération. La Révocation de l’Edit de Nantes, en 1685, est un séisme pour cette famille protestante. Les huguenots sont traqués et persécutés, harcelés par les Dragons du roi. Il faut abjurer ou fuir ou prendre les armes aux côtés des Camisards qui luttent contre l’arbitraire royal.
La famille est séparée. Trois femmes sur trois générations incarneront différentes formes de résistance à l’oppression : Leah refusera de céder aux sévices et à la contrainte ; Esther s’enfuira du couvent où elle aura été enfermée pendant quinze ans ; Suzanne vouera sa vie à la propagation de la tolérance. Tout autour d’elles graviteront huguenots, missionnaires, comédiens ambulants, camisards, galériens, prophètes inspirés, pasteurs du Refuge. Malgré les épreuves et les drames, jamais ne s’éteindra le rêve des descendants d’Elie et de Jeanne de retrouver un jour « Jéricho »…
Hello je vous retrouve pour la chronique du livre » Les sentiers de l’exil « , un bouquin qui m’intéressait parce qu’il traitait de guerres de religion. J’avais donc cherché ce bouquin en occasion et je l’avais trouvé sur le site momox pour pas grand chose. Malgré mon enthousiasme au départ, j’ai fini par décrocher au bout de 150 pages. Je n’aime pas dénigrer un livre, je me dis que lorsque je n’aime pas, c’est que ce dernier n’était pas fait pour moi. Simplement. Mais je peux tout de même vous expliquer en quelques mots pourquoi je n’ai pas été transporté par ce livre qui traitait pourtant pour moi d’un sujet intéressant.
Le principal soucis selon moi est la profusion des personnages, il y en a bien trop... on suit le quotidien de deux familles subissant la peur et les persécutions pour la simple et bonne raison qu’ils sont protestants. Ça aurait pu être cool, mais je me suis perdue tout au long des 150 pages.. je n’ai pas reçu à m’attacher aux personnages et je devais revenir à de multiples reprises en arrière pour me remémorer qui était qui.
J’ai trouvé l’intrigue très simple, aucun « rebondissement » n’a réussit à me surprendre. Je devinais facilement à l’avance ce qui allait se passer. J’aurais aimé plus de profondeur dans les événements tragiques contés et subis par les personnages, plus d’émotions…
Il y a un cependant un point que j’ai trouvé positif : la plume de Françoise Bourdin qui est bien agréable à lire.
En conclusion, tout n’était pas négatif mais je n’ai pas trouvé dans ma lecture de quoi me faire vibrer. C’est donc un abandon pour cette fois ! Dommage, mais on ne peut pas tout aimer !