Elfquest : La quête originelle T2, de Richard Pini (scénario) et Wendy Pini (dessin), traduction de l’anglais (États-Unis) par Nicolas Jean, Snorgleux Comics, 2017 (VO : 1978-1984), 136 pages
L’histoire
Même si elle est plus compliquée pour certains que pour d’autres, l’adaptation des Wolfriders à leur nouveau foyer se fait petit à petit, en harmonie avec le peuple du soleil. Alors que le temps poursuit son œuvre, une nouvelle génération d’elfes voit le jour. Mais le temps de l’insouciance ne peut durer éternellement. Un événement vient tout bouleverser et Cutter doit quitter le village et sa famille en quête d’un nouvel espoir…
Note : 4/5
Mon humble avis
Si vous voyez Elfquest : La quête originelle T2 dans les bibliothèques de votre libraire, la première chose que vous remarquerez…. c’est qu’il est légèrement plus grand que le premier. Si, si. Je suis confuse. Déjà que le format est loin d’être petit (19 x 29 cm), je ne comprends plus rien. Enfin, faisons abstraction de ce détail matériel pour en venir au contenu.
On commence, comme les bons éditeurs savent le faire, par un rappel des événements du tome précédent, ce qui est toujours bienvenu. On retrouve alors les Wolfriders et le peuple du Soleil qui tentent de cohabiter tant bien que mal à présent qu’ils se connaissent mieux. Chacun échange avec l’autre pour qu’ils puissent grandir ensemble : les Wolfriders montrent aux autres que parfois, agir et confronter ses problèmes peut permettre de les éviter, plutôt que de s’habituer à subir problèmes et catastrophes (en l’occurrence, une cavalcade). L’esprit de camaraderie grandit entre les personnages et c’est fort sympathique à lire.
Un détail qui m’a fait sourire : Rayek s’est enfui mais Savah parvient à le contacter par l’esprit, et lui propose de ne pas désespérer de la relation entre Cutter et Leetah qui commence, il pourrait tout à fait se joindre à eux. Quwa ?! Mention d’une relation polyamoureuse, au détour d’une case ? Bon, vous devinerez sans mal qu’il refuse et disparaît de l’histoire (pour l’instant ?), pardon du mini-spoil. Mais j’avoue, rien que le fait que ce soit mentionné m’a enchanté. Oui, parce qu’au milieu des relations presque forcées (par le « destin », mais même), et des schémas « couple = enfants », on se satisfait de ce qu’on peut. Bien sûr, tout cela est à replacer dans son contexte, mais du coup une telle mention est d’autant plus surprenante et positive.
L’histoire aurait rapidement pu devenir ennuyeuse, si on avait suivi le quotidien des deux tribus et leurs maigres aventures, mais heureusement les auteurs n’hésitent pas à faire un bond dans le temps de nombreuses années. Cela permet de faire avancer l’intrigue et de lancer Cutter sur une nouvelle quête, qu’on prend plaisir à suivre avec lui. On retrouve alors les trolls, quelques humains et la perspective de bien plus de créatures par la suite, en plus d’une évolution notable des personnages.
Bref, ce deuxième tome est toujours plein d’aventures, de mystères et de rebondissements, je vous le conseille vivement si vous aimez l’héroïque-fantasy !
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