Synopsis : Rosetta Bancale a été placée contre son gré en maison de retraite par sa fille unique pour un début d'Alzheimer. Elle intègre alors un groupe de six « résistants » pratiquement abandonnés par leurs familles, mais à l'aise financièrement. Leur devise : rire, boire et bien manger, malgré les restrictions de l'établissement.
Le petit club fait les quatre cents coups, transgresse allègrement le règlement et se venge des mesquineries du personnel, mais chacun reste évasif sur son passé… Un des sept membres, surnommé « le Capitaine », se fait prendre dans les filets d'Annette, une auxiliaire de vie cupide qui cherche à se faire épouser. Mais elle est un jour violemment poussée dans l'escalier…
Un inspecteur de police va alors enquêter et découvrir le passé peu reluisant de certains des pensionnaires, la vie tourmentée ou malheureuse de quelques autres, et le chantage financier exercé par Annette sur celui ou celle qui a changé de sexe et qui ne voudrait pas que son secret soit divulgué.
Pour compliquer encore un peu plus l'enquête, chaque membre du club va s'accuser du « crime » pour protéger ses amis...
J'ai lu ce livre en service presse via le site simplement pro. Le résumé m'intriguait énormément et la couverture aussi.
Dans Enquête aux volets bleus, nous rencontrons Rosetta qui va être placée contre sa volonté en maison de retraite par sa fille. En effet cette dernière doit partir vivre au Brésil et s'inquiète pour sa mère qui présente un début d'Alzheimer. Nous allons donc suivre l'installation et la nouvelle de vie de Rosetta au sein des Volets Bleus, sa nouvelle résidence.
Je m'arrête là pour l'histoire, la quatrième de couverture en dévoilant déjà beaucoup trop. Autre chose : ne vous attendez pas à un polar ou un enquête policière poussée, que nenni !
Ce livre est frais, cynique à souhait et bourré d'humour. C'est un livre qui se lit rapidement. Le style de l'auteur est percutant et fluide. Bref c'est une bouché d'oxygène et de bonne humeur. Pourtant le sujet abordé est grave puisqu'il traîte de l'abandon, de la vieillesse et des conditions de vies dans certaines maisons de retraite infantilisant ses résidents. Mais là où Kate Oliver fait très fort c'est qu'elle arrive à nous faire rire malgré le sérieux de certaines situations.
Les personnages sont habilement travaillés et surtout très drôles ! Chacun a sa petite touche personnelle. Mais j'avoue que Rosetta a ma préférence. Quel bout de femme extraordinaire ! Elle n'a pas sa langue dans sa poche et ne se laisse pas faire. Parfois drôle, souvent cynique elle met son grain de sel partout et compte bien mener sa petite bande à la baguette. Tantôt énervante, tantôt touchante, Rosetta ne vous laissera pas indifférent, quoiqu'il en soit.
"Je ferai le mur, ou la grève de la faim, je déambulerai en tenue d'Eve dans les couloirs s'il le faut, je lancerai des boulettes de pain dans l'assiette de mes voisins, je cracherai dans leurs verres, je chanterai des chansons paillardes au milieu de la nuit, je pisserai dans mon lit, et je pousserai même des fauteuils roulants et leurs locataires dans l'escalier !
Planquez-vous les vieilles, mémé Maléfique débarque !"
Mais au-delà de l'humour et du grotesque, il y a des sentiments bien plus profonds. En effet chaque pensionnaire va nous livrer un bout de son passé, et on s'aperçoit vite qu'ils ont tous eu des vies différentes et pas toujours évidentes. Mais l'auteur va plus loin encore dans son message en pointant du doigt les personnes viles qui profitent de la faiblesse des personnes âgées. Et on le sait tous : elles existent ! Puis enfin, et surtout, Kate Oliver parle de la progéniture de ces personnes. Entre le neveu qui vient une fois l'année pour assurer son héritage. La fille qui n'a jamais le temps de venir voir sa mère, mais qui a le temps de partir en vacances et j'en passe...
Personnellement, ce roman est un bon livre agréable, à lire pour se détendre mais pas que ! Installez-vous bien dans votre canapé (ou votre transat) et partez à la résidence des Volets Bleus, et découvrez cette bande des Joyeux drilles.
Merci à IS Editions & Simplement Pro.
Le petit club fait les quatre cents coups, transgresse allègrement le règlement et se venge des mesquineries du personnel, mais chacun reste évasif sur son passé… Un des sept membres, surnommé « le Capitaine », se fait prendre dans les filets d'Annette, une auxiliaire de vie cupide qui cherche à se faire épouser. Mais elle est un jour violemment poussée dans l'escalier…
Un inspecteur de police va alors enquêter et découvrir le passé peu reluisant de certains des pensionnaires, la vie tourmentée ou malheureuse de quelques autres, et le chantage financier exercé par Annette sur celui ou celle qui a changé de sexe et qui ne voudrait pas que son secret soit divulgué.
Pour compliquer encore un peu plus l'enquête, chaque membre du club va s'accuser du « crime » pour protéger ses amis...
J'ai lu ce livre en service presse via le site simplement pro. Le résumé m'intriguait énormément et la couverture aussi.
Dans Enquête aux volets bleus, nous rencontrons Rosetta qui va être placée contre sa volonté en maison de retraite par sa fille. En effet cette dernière doit partir vivre au Brésil et s'inquiète pour sa mère qui présente un début d'Alzheimer. Nous allons donc suivre l'installation et la nouvelle de vie de Rosetta au sein des Volets Bleus, sa nouvelle résidence.
Je m'arrête là pour l'histoire, la quatrième de couverture en dévoilant déjà beaucoup trop. Autre chose : ne vous attendez pas à un polar ou un enquête policière poussée, que nenni !
Ce livre est frais, cynique à souhait et bourré d'humour. C'est un livre qui se lit rapidement. Le style de l'auteur est percutant et fluide. Bref c'est une bouché d'oxygène et de bonne humeur. Pourtant le sujet abordé est grave puisqu'il traîte de l'abandon, de la vieillesse et des conditions de vies dans certaines maisons de retraite infantilisant ses résidents. Mais là où Kate Oliver fait très fort c'est qu'elle arrive à nous faire rire malgré le sérieux de certaines situations.
Les personnages sont habilement travaillés et surtout très drôles ! Chacun a sa petite touche personnelle. Mais j'avoue que Rosetta a ma préférence. Quel bout de femme extraordinaire ! Elle n'a pas sa langue dans sa poche et ne se laisse pas faire. Parfois drôle, souvent cynique elle met son grain de sel partout et compte bien mener sa petite bande à la baguette. Tantôt énervante, tantôt touchante, Rosetta ne vous laissera pas indifférent, quoiqu'il en soit.
"Je ferai le mur, ou la grève de la faim, je déambulerai en tenue d'Eve dans les couloirs s'il le faut, je lancerai des boulettes de pain dans l'assiette de mes voisins, je cracherai dans leurs verres, je chanterai des chansons paillardes au milieu de la nuit, je pisserai dans mon lit, et je pousserai même des fauteuils roulants et leurs locataires dans l'escalier !
Planquez-vous les vieilles, mémé Maléfique débarque !"
Mais au-delà de l'humour et du grotesque, il y a des sentiments bien plus profonds. En effet chaque pensionnaire va nous livrer un bout de son passé, et on s'aperçoit vite qu'ils ont tous eu des vies différentes et pas toujours évidentes. Mais l'auteur va plus loin encore dans son message en pointant du doigt les personnes viles qui profitent de la faiblesse des personnes âgées. Et on le sait tous : elles existent ! Puis enfin, et surtout, Kate Oliver parle de la progéniture de ces personnes. Entre le neveu qui vient une fois l'année pour assurer son héritage. La fille qui n'a jamais le temps de venir voir sa mère, mais qui a le temps de partir en vacances et j'en passe...
Personnellement, ce roman est un bon livre agréable, à lire pour se détendre mais pas que ! Installez-vous bien dans votre canapé (ou votre transat) et partez à la résidence des Volets Bleus, et découvrez cette bande des Joyeux drilles.
Merci à IS Editions & Simplement Pro.