La tresse de Laetitia Colombani – Le destins croisés de trois femmes !

Par Laura Darcy @MlleDarcySky
Editions Grasset – Année 2017
224 pages

Depuis sa sortie en mai 2017, ce roman a fait couler beaucoup d’encre. Que cela soit à la radio, à la télévision ou sur les blogs, je n’ai entendu que du bien de « La tresse ». Un roman au titre mystérieux qui parle du destin de trois femmes géographiquement aux antipodes, et à la vie si différente, mais à jamais liée par une mèche de cheveux.
« La tresse » est le premier roman de Laetitia Colombani.
La curiosité étant avide, je n’ai pas pu résister à l’attrait de ce nouveau roman.

Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.
Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.
Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.
Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.
Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.

Ce roman a rencontré son petit succès. Heureusement, car sans ce petit tapage – totalement mérité – jamais je ne me serais retourné sur ce livre. Il faut dire que la couverture dans ce ton jaune criard ne m’attire pas du tout. Préjugé, quand tu nous tiens!

« La tresse » n’est pas un titre anodin, choisi au hasard entre une équipe éditoriale et son auteure. Il représente parfaitement l’ambiance du roman. Une tresse est formée d’un tissage de trois mèches de cheveux distinctes, ici représenté par trois femmes dont le destin est subtilement lié.

Il y a tout d’abord Smita, une indienne qui exerce un métier répugnant qu’elle a hérité de sa mère et de sa grand-mère. Toutes les femmes de sa famille sont promises à cet avenir, mais il est hors de question que sa précieuse fille vive le même enfer. Smita va se battre pour que sa fille est une éducation. Elle va tout quitter pour donner une chance à Lalita de vivre une vie meilleure.
Puis, il y a Guilia, une jeune femme italienne qui est à l’aube de sa vie. Héritière de l’entreprise familiale où elle prend plaisir à y venir travailler tous les jours, elle apprend après un tragique accident que l’entreprise est au bord de la faillite. Seul souvenir de son père, elle veut préserver coûte que coûte cet héritage, quitte à choisir la raison plutôt que le coeur.
Enfin, il y a Sarah. Une superwoman canadienne qui travaille avec acharnement dans un cabinet d’avocat pour se hisser au même niveau que les hommes. Malheureusement, pour atteindre ce niveau, elle a sacrifié bon nombre de choses comme sa vie de mère déléguée à la nounou et sa santé.

On dit souvent qu’un battement d’aile de papillon au Nord est responsable d’un ouragan au Sud. Laetitia Colombani rend vrai cet adage. Ces femmes n’ont rien en commun à part leur envie de vivre leur vie. Mais l’action de l’une a des répercussions sur la vie de l’autre. Smitha, Guilia et Sarah ne se connaissent pas, ne se sont jamais rencontrées et ne le feront jamais, mais elles luttent pour la même chose : un avenir meilleur.
J’ai passé un agréable moment, mais je n’ai pas été aussi émue que ce à quoi je m’attendais. 

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