Nom du livre : Un goût de cannelle et d’espoir.
Nom de l’auteur : Sarah McCoy.
Editions : Pocket.
Nombre de pages : 512.
Note :
Allemagne, 1944. Malgré les restrictions, les pâtisseries fument à la boulangerie Schmidt. Entre ses parents patriotes, sa sœur volontaire au Lebensborn et son prétendant haut placé dans l’armée nazie, la jeune Elsie, 16 ans, vit de cannelle et d’insouciance. Jusqu’à cette nuit de Noël, où vient toquer à sa porte un petit garçon juif, échappé des camps …
Soixante ans plus tard, au Texas, la journaliste Reba Adams passe devant la vitrine d’une pâtisserie allemande, celle d’Elsie … Et le reportage qu’elle prépare n’est rien en comparaison de la leçon de vie qu’elle s’apprête à recevoir.
Bonjour ! Je vous retrouve aujourd’hui avec une chronique que quelques personnes attendaient avec impatience, celle de mon dernier coup de coeur : » Un goût de cannelle et d’espoir » de Sarah McCoy. J’ai trouvé ce livre chez un bouquiniste pour une maudite somme et je dois avouer que je ne pensais pas tomber sur une perle pareille. Les chroniques coup de coeur sont toujours celles que je préfère le moins faire, tout simplement parce que je sais à chaque fois qu’il me sera impossible de rendre justice à la beauté du livre lu.
On commence donc l’histoire avec Reba, une jeune journaliste ayant comme mission d’écrire un article sur les traditions de Noël en Allemagne. Reba est un peu paumée dans sa vie. Elle s’attend à écrire son article vite fait bien fait, comme d’habitude, mais elle ne pensait sans doute pas à ce qu’une rencontre change autant sa vie. En interrogeant Elsie Schmidt, une vieille dame ayant quitté l’Allemagne dans sa jeunesse, un lourd passé faisant écho par bien des choses au présent ne tarde pas à remonter à la surface.
Vous l’aurez compris, l’histoire switche habilement entre les années sanglantes du III ème Reich et les années 2000 dont est issue Reba. Je n’ai eu aucun mal à me plonger dans ces deux périodes, Sarah McCoy arrive très bien à lisser les transitions, de sorte que je n’étais jamais perdue.
L’intrigue est vraiment superbe, on a cette douce impression d’être une ombre dans l’histoire, j’ai cru parfois presque sentir l’odeur de la cannelle des biscuits que préparaient les Schmidt dans leur « Bakerei ». Les personnages sont profonds, complexes et parfois teintés de paradoxe, comme nous le sommes tous. En somme ils étaient tellement bien construits que j’avais l’impression qu’ils étaient réels.
Sarah McCoy a choisit de revenir sur une période désastreuse de notre histoire, elle n’épargne pas ses personnages ; comme ne l’a d’ailleurs pas fait non plus le régime Nazi. L’histoire ne brosse pas un tableau cliché des bons et des méchants mais montre aussi à quel point le peuple allemand a souffert de la politique désastreuse d’Hitler.
En conclusion, je dirais que ce livre m’a fait passé un moment hors du temps comme je les aime. Je ne saurais quoi dire de plus pour rendre justice à cette œuvre que j’ai adoré ! Je lirai pour sûr d’autres romans de cette auteure !