« On ne peut pas écrire un livre en un jour !« 

 Genre : Contemporain, Jeunesse
 Nationalité : Anglais
 Date de publication : 2017
 Éditeur : Flammarion jeunesse

Traduction : Marie Hermet

Note :  

Résumé :

Je me suis assise à dix heures du matin avec une tasse de chocolat et un sandwich à la confiture, pour commencer à écrire la première page. Quand j’ai relevé la tête,

il était 11h04.

Je n’avais rempli que deux pages.

Imaginant que pour produire des mots, il fallait me fournir en énergie, je me suis fait trois autres sandwichs. Quand j’ai relevé la tête, éblouie comme une chouette, épuisée par l’effort, les doigts collants de confiture,

il était 11h47.

J’avais écrit 101 mots.

J’ai commencé à comprendre que mon plan, qui était d’écrire entre quinze et trente livres par an, avait besoin de quelques ajustements. J’ai fini d’écrire mon livre deux ans plus tard.

Mon avis :

Il y a parfois des désillusions auxquelles on ne s’attendaient pas du tout. Et malheureusement, ce roman fait partie de mes petites déceptions, à mon grand regret. 

Pourtant, j’avais un bon pressentiment en lisant le résumé. J’étais terriblement intriguée et le titre ne faisait qu’accroître mon intérêt. De fait, je m’étais imaginée que j’allais découvrir l’histoire d’une  jeune auteure,  ses espoirs et ses déboires, le tout dépeint avec humour et auto-dérision. Certes, il est bien question de cela. Mais uniquement dans l’introduction. Après ça, virage à 360° et là, l’incompréhension. Il n’est plus question d’écriture mais d’une famille nombreuse anglaise. J’ai eu un moment d’égarement, je dois bien l’avouer, lorsque j’ai commencé le premier chapitre. Je me suis clairement demandé : « Où ais-je donc atterri ? ».

En fait, je ne sais pas vraiment quoi penser de ce roman car je n’ai pas la moindre idée de ce que l’autrice a voulu transmettre si ce n’est nous raconter un peu son enfance. À bien y réfléchir, ce roman se résume à un joyeux capharnaüm. On s’amuse de l’excentricité de cette famille nombreuse et de l’humour « so britsh » mais c’est tout. Il n’y a pas de fond, pas d’intrigue. On ne fait que suivre cette famille sur une année et l’on se demande jusqu’à la fin ce qu’on fait là.

Au-delà de ça, on pourrait espérer que les personnages rendent l’ensemble plus intéressant. Raté. L’histoire est courte, difficile donc de s’attacher aux personnages surtout lorsque l’on passe sans cesse de l’un à l’autre. Dans l’ensemble, on distingue bien la personnalité des uns et des autres mais je ne suis pas parvenue à m’attacher malgré leur excentricité.

Mais là n’est pas le vrai problème. Quel est le lien entre le titre et l’histoire ? Vous avez deux heures pour répondre … Sincèrement, je ne comprends pas. En fait si, je comprends mais j’ai du mal à voir l’intérêt. Et puis, pour le résumé … Il ne résume rien puisque ce n’est en fait que le début de l’introduction. Une fois de plus, aucun lien net avec l’histoire. Et c’est là où je suis véritablement déçue car ce sont ces deux choses qui m’avait attiré. Ce qui devait être une bonne surprise ne l’a pas été pour moi. En tout cas, j’ai bien aimé le format ainsi que la couverture que je trouve jolie et amusante.

Honnêtement, il m’est difficile de dire si j’ai aimé ou pas ce roman. Ma lecture n’a pas été une torture mais il est certain qu’elle va très vite dans les oubliettes de mon esprit.

Bisous à vous mes petits bouquineurs !

L’autrice :

Caitlin Moran est une journaliste, autrice et chroniqueuse anglaise pour le Times où elle rédige trois rubriques par semaine : le Saturday Magazine, une critique télé et la rubrique satirique du vendredi « Celebrity Watch ». Elle a remporté plusieurs prix de journalisme.

(Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Caitlin_Moran)