Trente ans, c’est un âge bien trop jeune pour mourir. Molly vient de perdre sa meilleure amie d’enfance, Marie, foudroyée par la maladie. Arrive le temps du deuil, mais c’était sans compter sur l’imagination de Marie, qui avant de mourir, a pris le soin d’écrire à Molly, pour sceller une promesse faite entre les deux amies. Celle de vivre pour deux, pour réaliser les rêves que Marie n’a pas eu le temps d’exaucer. Douze enveloppes, une à ouvrir chaque mois. A l’intérieur, des défis à relever pour Molly, pour qui Marie rêvait d’une vie meilleure. Jusqu’où ces lettres vont-elles emmener la jeune femme ? Plus loin que ce qu’elle imaginait, c’est certain…
Ce livre, c’est le genre à mettre du baume au cœur, de ceux qui font profondément du bien au moral et à l’esprit. Je me suis sentie très proche de Marie. Le contexte dans lequel se passe l’histoire n’a fait que renforcer mon impression. Le fait qu’une partie de l’intrigue se passe à Grenoble, ville où j’ai vécu pendant un an, m’a rendu l’histoire encore plus familière. J’aurais néanmoins tout autant apprécié le roman sans cela.
Tu as promis que tu vivrais pour moi est une véritable ode à l’amitié. L’expression « à la vie, à la mort », pour caractériser le lien qui unit Molly et Marie, n’a jamais autant fait sens que dans ce roman. Mais plus qu’une une ode à l’amitié, ce livre, c’est un hymne à la vie. La vie qui triomphe malgré le deuil et malgré la peur. La vie, la passion, l’amour ! Continuer à vivre pour soi,et rendre hommage à Marie, tel est l’élan qui conduit Molly à lâcher prise. Et il en faut du courage, et de la force de caractère, pour y parvenir.
Même si on se doute de l’issue du roman, on ne peut s’empêcher de savourer ce livre. L’écriture sonne juste. A ce propos, Carène Ponte a d’ailleurs tout prévu pour renouveler l’intérêt de ses lecteurs, avec un rebondissement qui vient donner un sens à ce qu’on pourrait penser « un peu trop beau pour être vrai ». Je n’en dirais pas plus. Cependant, il faut avouer que c’est bien joué, cela donne une autre dimension au roman. Et cela désamorce toutes les potentielles remarques de ceux qui jugeraient l’ensemble un peu trop « facile ».
En conclusion : un roman très inspirant personnellement parlant, vraiment.
A lire cet été (à vrai dire, à lire à toute saison