Livre lu en Mars 2017
Partenariat avec les éditions Julliard que je remercie pour l'envoi de cet ouvrage
Pourquoi j'ai choisi ce livre :
Ce livre fait partie de la collection Papillon de chez Julliard que je suis depuis sa création.
J'avais beaucoup aimé les précédents opus que nous avaient offerts Jean-Marie GOURIO dans cette collection, non seulement je vous invite a découvrir celui-ci mais je vous invite aussi, en fin d'article a aller lire les chroniques de ses précédents ouvrages parus dans cette collection spéciale des éditions Julliard.
4eme de Couverture :
Dans sa maison, monsieur Zoiseaux goûte sans modération le bonheur d’être niché au cœur d'un univers paisible et délicieux. dans son jardin, monsieur Zoiseaux s'émerveille au spectacle de la grâce, de la légèreté, de la liberté dont jouissent les oiseaux. Il regrette de n'avoir en commun avec eux que son patronyme. Il changerait volontiers son nom contre des plumes si cela lui donnait le pouvoir de voler.
Derrière son guichet, au Crédit agricole de Bourgogne, monsieur Zoiseaux pense souvent a s'envoler, tout en comptant les sous de la clientèle. Il y pense trop peut-être. Aussi, quand il accepte d'ouvrir un compte a cet homme étrange qui prétend ne vouloir y déposer que deux bouts de bois, il franchit une ligne invisible qui le fait glisser dans l'univers des hommes qui peuvent voler. Grace a ce client singulier, doté d'étranges pouvoirs, des plumes commencent à pousser sur son corps qui s'arrondit. Au fil des jours, pour son plus grand bonheur, il ressemble de plus en plus a une oie sauvage. A sa femme et ses enfants qui adorent cette métamorphose, il promet que le jour venu, il les prendra sur son dos et les conduira aux confins du Pôle Nord.
Il ne sait pas encore que la transformation d'un seul être peut bouleverser le genre humain tout entier.
Mon avis :
Tout d'abord, pardonnez moi si cette chronique arrive très tard.
Ensuite, sachez que j'ai été très heureux de lire ce troisième opus de la Collection Papillon chez Julliard dirigée par Jean-Marie GOURIO lui même.
Comme toujours j'ai apprécié cette jolie petite fantaisie que nous propose l'auteur. On y parle de liberté (conditionnée ?) On y évoque les rêves les plus secrets d'un employé de banque. Ici pas de citation point de départ, pas d'histoire sous-jacente qui dresse une trame, mais j'y ai vu des petites allusions à Jonathan le Goéland de Richard BACH, que par ailleurs, je n'avais pas plus apprécié que cela... Gourio, dans ce roman décalé nous démontre une fois encore que les rêves les plus surréalistes de l'être humain peuvent se matérialiser, grâce a l'écrit, grâce a la représentation visuelle que l'on peut se faire d'un écrit..., nous fait nous poser des questions sur la liberté conditionnée, sur la vie, sur le regard des autres sur soi et nous invite plus que jamais, avec une histoire abracadabrante sortie de son imagination fertile, a prendre de la hauteur, a nous évader comme cet homme-oiseau et sa famille, a quitter une réalité bien trop pesante pour s’émerveiller du monde avec délectation Le livre se lit assez vite et vous fera passer un agréable moment. Je vous confirme que l'imaginaire de Gourio est contagieux et les personnages qui constituent cette histoire sont attachants. Bravo et merci encore monsieur Gourio et rendez-vous très bientôt pour le prochain opus qui nous promet encore de belles promenades littéraires au confins de votre imagination et bien loin de ce que l'on connaissait jusqu'alors de vous.Vous vouliez bâtir une collection destinée a "changer d'air", vous y avez une fois de plus réussi votre pari, et j'attends les prochains opus avec impatience.
J'ai bien aimé
Citations :
Le vol des oiseaux me fait tourner la tête. Enfant, je ressentais déjà ce tournis, et je découvrirais plus tard qu’on peut obtenir de semblables sensations avec un peu d’alcool, ou lorsqu’on vous soigne une écorchure à l’éther. La tête devient molle et s’évapore. Le cerveau s’envole. Mes pensées s’accrochent aux plumes des oiseaux et filent avec eux par-dessus les campagnes, très loin, par-dessus les montagnes et les villes, comme le petit Nils Holgersson voyage assis sur le cou d’une oie sauvage.