Traducteur : Daphné Bernard
Genre :chick-lit, contemporain Titre original :my not so perfect life : a novel
Edition : Belfond
Parution : 11 mai 2017Pages : 480
Prix : 13€99 kindel 21 Broché
Commander sur Amazon : Ma vie (pas si) parfaite
La vie à Londres. Du fond de son Somerset natal, Katie en a tellement rêvé, et aujourd'hui, ça y est ! À elle les soirées branchées, les restos fashion, le job de rêve dans une grande agence de pub... Certes, elle vit en coloc à deux heures du centre. Certes, son budget est si serré qu'elle se nourrit essentiellement de nouilles instantanées. Certes, sa boss est un cauchemar. Mais plutôt mourir que de renoncer à cette vie géniale, surtout si elle peut instagramer son mokaccino hors de prix. Mais ce que Katie ignorait, c'est qu'à la capitale, tout va plus vite. Y compris se faire virer. Retour à la case départ : la campagne. Pas question de se laisser abattre. Londres ne veut pas d'elle ? Katie va faire de la ferme familiale l'endroit le plus hype de tout le Royaume-Uni. Tellement hype qu'il pourrait bien attirer les hipsters de la capitale et, avec eux, de vieilles connaissances...
Le rat des villes et le rat des champs
Depuis toujours, Katie, ne rêve que d'une chose, vivre à Londres. Non pas qu'elle n'aime pas son Somerset natal, loin de là. Mais la vie londonienne lui semble tellement fun. Pour y parvenir elle est prête à tout. Même se faire appeler Cate, Supporter son irascible Boss, la grande Demeter, qu'elle redoute autant qu'elle admire. Mentir sur Instagram, pour montrer la vie, dont elle rêve. Et surtout vivre en collocation, loin du centre, dans un appartement miteux, avec une chambre si petite qu'elle doit suspendre ses affaires, dans un hamac, au-dessus de son lit. Mais alors qu'elle se voit monter les échelons de sa super boîte de marketing, voilà, qu'elle se retrouve licenciée. Comme une mauvaise nouvelle, n'arrive jamais seule, la grande Demeter, serait en plus, la maîtresse, du seul homme qui lui fait battre le cœur. Avouer que la vie, n'est pas juste quand même.
J'aurais dû découvrir ce roman beaucoup plus tôt, puisque je l'avais reçu en service presse, je tiens d'ailleurs à remercier les éditions Belfond, pour leur confiance. Seulement, je ne sais pas ce qui se passe avec ma liseuse, elle n'ouvre plus les livres récents, de toute façon comme il faut que je limite les écrans, à cause de mon œil gauche, se fût un plaisir de me le procurer, et de le lire en version papier.
Je n'ai pas relu de roman de Sophie Kinsella, depuis le premier tome de l'accro du shopping. Mais je ne sais pas pourquoi, celui-ci, me tentait particulièrement, est-ce à cause de sa couverture bucolique ? Allez savoir.
Pourtant, il n'y a rien d'original, je dirais même que tout est largement prévisible, jusqu'à la fin. Il y a même quelques longueurs.
Mais peu importe finalement, car Katie- cate, nous fait bien rire. Elle est aussi attachante, que naïve, et j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre son histoire. Si j'ai été estomaquée par le coup des fausses photos sur Instagram, (ben oui, moi, je ne mets que de vrais morceaux de vie, non parfaite), elle m'a en revanche fait bien rire, lors de ses délires, concernant les escaliers de sa boss. Il faut être bien "rudimentaire", pour ne pas dire, innocente, pour ne pas voir, que des escaliers, ces loin d'être pratique, même si c'est jolis. Ou alors bien jeune, car lors de leur description, en femme de ..., du temps des dinosaures, j'ai plutôt vu le côté peu pratique, lorsque l'on a des courses, ou autre chargement. Mais il est vrai que je suis plus proche de la jeunesse de Demeter, que celle de Katie.
Autre partie de rigolade, même si sur la fin, ça devenait un petit peu longuet, c'est le coup du Vedari. Une invention, de notre chère héroïne pour se venger de sa boss.
On pourrait aller au delà de cette gentille histoire, et se dire que l'auteure a chercher ici, a comparer la vie des rats des villes, et des rats des champs. Le royaume unit, est réputé pour être cher, et c'est vrai. Mais s'il y a bien une chose, pour laquelle je suis d'accord avec l'auteure, c'est le gouffre financier de Londres. Lors de mon mois, dans les pays anglo-saxon, c'est la ville qui a le plus entaillé mon budget.Mais je comprends notre héroïne, car malgré tout Londres à quelque chose de magique, et qui peu se révéler simple et plaisant, les parcs sont magnifiques, y lire, ou pique-niquer est un régal.
Il paraîtrait que "Le Diable s'habille, en Prada", est le roman qui a lancé la mode du chick-lit, Sophie Kinsalla, n'en est peut-être pas l'auteure. Mais elle est incontestablement la reine de sa catégorie. Avec ma vie (pas si) parfaite, elle nous offre, un bon moment de lecture. C'est frais, bien écrit, les personnages sont attachants, même l'affreuse Déméter. L'auteure respecte les grands principes de base, du genre, alors même si ce n'est pas original, et plutôt prévisible. On se laisse porter par l'histoire, et l'humour de l'héroïne.
Ma note : 15/20A lire si vous aimez : Les chick-lit bien écrite, les héroïnes amusantesPassez votre chemin si vous n'aimez pas : les histoires trop prévisiblesMorceaux choisit :Mais c'est la porte d'entrée qui m'a fascinée. Et les marches. Descendre des marches comme ça tous les jours, comme une princesse de conte de fées, ça doit donner l'impression d'être incroyablement géniale, non ?Deux millions de livres pour une maison ? Vous vous rendez compte ? Je me suis amusée un jour à faire le calcul. Imaginons qu'une banque me prête cette somme -hypothèse inconcevable -, avec mon salaire actuel, je passerais cent quatre-vingt-treize années et quart à rembourser. Quand ce chiffre est apparu sur l'écran de ma calculette, je suis partie d'un rire hystérique. Vous parlez de fossé entre les générations ? C'est un gouffre, oui ! C'est le Grand Canyon.C'est le problème quand on rencontre les gens en vrai : ils ne se baladent pas avec leur CV en pièce jointe.