De Jay Crownover
Sorti le 3 mai 2017
Chez &H – Poche
384 pages
7,50 €
Il s’appelle Bax. Un nom qui fait trembler tout le quartier de The Point. Un nom synonyme de violence, un nom synonyme de sang. Et aujourd’hui, Bax a bien l’intention de le faire couler pour obtenir des réponses. Car il vient de sortir de prison après cinq années ; 1 826 jours passés derrière les barreaux, sans bière, sans fille, sans rien, pas même la garantie d’en ressortir vivant. Et pour commencer, il doit trouver Race, celui qu’il considérait comme son meilleur ami, pour lui poser quelques questions sur cette fameuse nuit où tout a basculé.
Elle s’appelle Dovie. La survie dans The Point, ça la connaît. Elle a même établi quelques règles. Règle n°1 : se la jouer discrète, par exemple en s’habillant comme un mec et en cachant sa crinière rousse. Règle n°2 : éviter de sortir avec les types du coin. Règle n°3 : ne jamais rien devoir à personne. Mais lorsque Race, son frère, disparaît mystérieusement, Dovie n’a plus le choix. Adieu les règles, bonjour le danger. Car son seul espoir de retrouver son frère tient en trois lettres : Bax
J’ai découvert la plume de Jay Crownover grâce à sa saga Marked Men, et j’ai tout de suite adhéré à son univers, ses personnages torturés au passé compliqué. C’est ce qu’on retrouve dans ce premier tome de cette saga Bad
La première chose que j’ai noté dans cette lecture, c’est à quel point elle ne ressemble à aucune autre. Le problème qu’on retrouve le plus souvent dans la New Romance, c’est que les personnages ont des caractéristiques tellement communes au genre qu’ils finissent par tous se ressembler, que les intrigues n’ont plus rien d’innovant et que mises à part quelques exceptions, les twists n’ont rien d’inattendu.
Jay Crownover nous fait entrer, dès les premières pages, dans son univers et celui de ses personnages. Bax, Dovie et tous les autres évoluent dans la ville de The Point, où les habitants sont confrontés tous les jours à la misère de la rue et où les enfants sont forcés de grandir bien trop vite.
Au premier abord, Bax et Dovie n’ont rien en commun, et ne sont certainement pas attirés l’un par l’autre. Ce n’est pas comme dans d’autres romances, où les personnages se détestent et finissent par tomber amoureux, là on est proches d’une indifférence totale. Ce qui a été intéressant à suivre, c’est l’évolution de leur relation. Petit à petit, ils s’attachent l’un à l’autre, même s’ils ne l’avouent jamais.
J’ai beaucoup aimé Dovie, qui a un caractère bien trempé mais essaye de se sortir, à tout prix, de la misère dans laquelle elle a toujours vécu. Elle se donne les moyens d’en sortir et fait tout ce qu’elle peut, quitte à enchaîner plusieurs boulots. Elle a beaucoup de valeurs et son admiration pour son frère est claire dès le début.
Bax m’a beaucoup plu aussi. Derrière ses airs de dur à cuire, il est prêt à tout pour protéger ceux qu’il aime, quitte à se mettre en danger – voire pire. Jay Crownover réussit parfaitement à nous faire comprendre ce qu’il ressent, jusqu’à nous permettre de comprendre ses choix et ses réactions.
En bref, j’ai passé un très bon moment avec Bax et Dovie. Leur histoire est portée par une plume addictive et toujours plus agréable. Même si ce premier tome n’est pas mon roman préféré de Jay Crownover, c’était une très bonne lecture.
☆☆☆☆☆
D’abord autopubliée, Jay Crownover est aujourd’hui une auteure de best-sellers. Comme ses personnages, elle est passionnée de tatouages. Accro à la musique, elle aurait aimé être une rock star mais c’est finalement vers l’écriture qu’elle s’est tournée. Elle vit dans le Colorado avec ses trois chiens. Retrouvez mes avis sur les autres romans de Jay Crownover
Marked Men #1 : Rule – ICI Marked Men #2 : Jet – ICI
Marked Men #3 : Rome – ICI