Place aux jeunes ... héros en littérature Adolescents ensuite, côté archi-primé et c'est très intéressant !
Aussi libres qu'un rêve - Manon Fargetton ****
Je n'arrive pas à retenir le titre mais le pitch de ce roman d'anticipation est extra.
Aussi libres qu'un rêve est une jolie histoire, bien construite qui n'exige pas un haut degré de concentration. Adaptée à son public adolescent, l'intrigue renvoie à un quatuor de jeunes gens bien décidés à en découdre. Au-delà du propos, la question de l'inné et de l'acquis reste sous-jacente : l'éducation, même si elle ne détermine pas la personnalité inhérente à chacun.e, contribue à l'affermir. Ce roman aborde à sa manière cette réflexion philosophique. Manon Fargetton a installé un univers propre avec un lexique, un phrasé que ne renierait pas Iain M. Banks. Toutefois, il aurait été intéressant que les personnages soient plus nourris, afin d'éviter le mélo. On a le sentiment que l'auteure n'a fait qu'effleurer la difficulté : descriptions peu creusées, caractères pas assez approfondis, scènes qui auraient mérité plus de description. On est loin du travail de J.K Rolling sur la série Harry Potter mais l'initiative est louable et appréciable.
Néanmoins, Aussi libres qu'un rêve vaut vraiment le coup d’œil, s'adresse autant aux adolescents qu'aux adultes, sans jugement mais juste pour le questionnement politique induit. Ce roman a reçu tout plein de prix littéraires (Prix Chronos, Prix des collégiens de l'Estuaire, Prix Ruralivre en Nord - Pas de Calais, Prix Jacaranda) l'année de sa sortie.
Éditions Castelmore ( le titre est rédhibitoire à la vente même s'il s'explique par le contexte du roman)
Evasion musicale : Wonderful Live - Colin Vearmonde (alias Black) une des chansons de ma vie (un clin d’œil à miss Valérie)
Aussi libres qu'un rêve - Manon Fargetton ****
Je n'arrive pas à retenir le titre mais le pitch de ce roman d'anticipation est extra.
Image captée sur le site de l'éditeur
Deux sœurs jumelles nées à quelques minutes d'intervalle n'ont pas le même mois de naissance : la première -une Décembre- est sujette à un avenir professionnel technique (manipulation de machines), répétitif, restreint et peu stimulant ; la seconde plus chanceuse -une Janvier- a le choix de l'artiste et se destine à une carrière de comédienne. Dans leur monde, les enfants naissent au gré de l'aléatoire contrôlé et n'échappent pas à un déterminisme autre que social : celui des Dates de naissance. Aidées de deux garçons liés également dès leur plus jeune âge, nos deux mémères assez frustrées ont bien envie d'envoyer valser cet univers sclérosé et sclérosant, qui confine plus qu'il n'affranchit... quitte à perturber l'ordre établi.Aussi libres qu'un rêve est une jolie histoire, bien construite qui n'exige pas un haut degré de concentration. Adaptée à son public adolescent, l'intrigue renvoie à un quatuor de jeunes gens bien décidés à en découdre. Au-delà du propos, la question de l'inné et de l'acquis reste sous-jacente : l'éducation, même si elle ne détermine pas la personnalité inhérente à chacun.e, contribue à l'affermir. Ce roman aborde à sa manière cette réflexion philosophique. Manon Fargetton a installé un univers propre avec un lexique, un phrasé que ne renierait pas Iain M. Banks. Toutefois, il aurait été intéressant que les personnages soient plus nourris, afin d'éviter le mélo. On a le sentiment que l'auteure n'a fait qu'effleurer la difficulté : descriptions peu creusées, caractères pas assez approfondis, scènes qui auraient mérité plus de description. On est loin du travail de J.K Rolling sur la série Harry Potter mais l'initiative est louable et appréciable.
Néanmoins, Aussi libres qu'un rêve vaut vraiment le coup d’œil, s'adresse autant aux adolescents qu'aux adultes, sans jugement mais juste pour le questionnement politique induit. Ce roman a reçu tout plein de prix littéraires (Prix Chronos, Prix des collégiens de l'Estuaire, Prix Ruralivre en Nord - Pas de Calais, Prix Jacaranda) l'année de sa sortie.
Éditions Castelmore ( le titre est rédhibitoire à la vente même s'il s'explique par le contexte du roman)
Evasion musicale : Wonderful Live - Colin Vearmonde (alias Black) une des chansons de ma vie (un clin d’œil à miss Valérie)