Quel plaisir de retrouver Julian Fellowes, scénariste remarquable de la série Dowton Abbey, et découvert comme auteur de romans avec Passé imparfait. Fellowes écrit ici toujours sur l'aristocratie britannique, mais à toute autre époque, puisque l'intrigue se déroule dans les années 1840, après une scène d'ouverture en 1815.
La meilleure société se presse au bal de la duchesse de Bedford, incarnation du flegme britannique alors que les troupes napoléoniennes sont aux portes de Bruxelles, et que la bataille de Waterloo est sur le point de débuter. Bien loin d'appartenir à ce (très beau) monde, James Trenchard, fournisseur de l'armée, s'y trouve avec sa famille, après que sa fille Sophia soit parvenue à arracher des invitations par l'entremise de son prétendant, le vicomte Bellasis. Mais les parents des deux amoureux voient d'un mauvais œil cette mésalliance. Et voilà que le lendemain, le jeune homme perd la vie dans la bataille.
Vingt-ans plus tard, à l'heure des grandes transformations de l'urbanisme londonien, les Trenchard sont des commerçants et des investisseurs prospères de la capitale. Pourtant leur fille cache un lourd secret, que Mme Trenchard se trouve obligée de partager avec une ennemie, Lady Borckenhurst, qui, comme le reste de l'aristocratie, méprise ces parvenus ... avec qui elle est néanmoins étroitement liée.
Dévoré en deux jours, un soap feuilletonesque en diable, avec ses rebondissements réguliers, ses personnages détestables ou attachants, son rythme bien géré, un vrai petit plaisir (presque coupable) d'été !
La meilleure société se presse au bal de la duchesse de Bedford, incarnation du flegme britannique alors que les troupes napoléoniennes sont aux portes de Bruxelles, et que la bataille de Waterloo est sur le point de débuter. Bien loin d'appartenir à ce (très beau) monde, James Trenchard, fournisseur de l'armée, s'y trouve avec sa famille, après que sa fille Sophia soit parvenue à arracher des invitations par l'entremise de son prétendant, le vicomte Bellasis. Mais les parents des deux amoureux voient d'un mauvais œil cette mésalliance. Et voilà que le lendemain, le jeune homme perd la vie dans la bataille.
Vingt-ans plus tard, à l'heure des grandes transformations de l'urbanisme londonien, les Trenchard sont des commerçants et des investisseurs prospères de la capitale. Pourtant leur fille cache un lourd secret, que Mme Trenchard se trouve obligée de partager avec une ennemie, Lady Borckenhurst, qui, comme le reste de l'aristocratie, méprise ces parvenus ... avec qui elle est néanmoins étroitement liée.
Dévoré en deux jours, un soap feuilletonesque en diable, avec ses rebondissements réguliers, ses personnages détestables ou attachants, son rythme bien géré, un vrai petit plaisir (presque coupable) d'été !