Le ciel est partout

Le ciel est partout

Jandy Nelson 

publié en 2010

400 pages

romance

L’extrait 

« Comment vais-je survivre à cette absence ? Comment font les autres ? Des gens meurent, tout le temps. Tous les jours. Toutes les heures. Le monde entier est rempli de familles fixant du regard des lits dans lesquels plus personne ne dort, des chaussures que plus personne n’utilise. De familles qui n’ont désormais plus à acheter telle boîte de céréales, telle marque de shampoing. Partout des gens font la queue au cinéma, achètent des rideaux ou promènent leur chien alors que dedans, il ont le coeur en miettes. Pendant des années. Pendant le reste de leur vie. Je ne crois pas que le temps guérisse quoi que ce soit. Si je guéris, n’est-ce pas la preuve que j’ai accepté un monde sans elle ? »

La note

♥♥♥♥♥

La critique 

Après avoir vu tous les coups de coeur et les superbes critiques pour ce roman, je me suis dit que je ne devais surtout pas passer à côté d’une lecture qui semblait très prometteuse. Malheureusement je n’ai pas autant accroché que beaucoup d’autres…

Le ciel est partout nous embarque aux côtés de Lennie, qui découvre l’amour pendant une période très difficile : la mort de sa soeur. Autant le résumé donne très envie, autant j’ai vite déchanté : Lennie est insupportable et son comportement m’a parfois mise mal à l’aise… elle alterne entre deux garçons comme on change de chaussettes tout en se répétant que c’est horrible et qu’elle ne le refera plus jamais…. pour le refaire deux pages plus tard. J’ai eu du mal à la comprendre, à la cerner, et elle m’a beaucoup énervée. Heureusement elle évolue dans la deuxième moitié, et je l’ai bien plus appréciée parce qu’elle réalise ses erreurs, et surtout se cherche après le décès de sa soeur.

L’histoire est assez plate aussi, c’est parfois ennuyant parce que c’est de la romance pure sans rien autour et je pense tout simplement que ce n’est pas fait pour moi. J’aime quand il y a de l’action, du drame, des larmes (oui je suis un peu sadique), mais là je n’ai rien trouvé de spécial à l’histoire. ça tourne pas mal en rond et je me suis souvent demandée où l’auteur voulait nous emmener… bref, il ne se passe pas grand-chose et c’est dommage, j’avais des mouchoirs prêts à être utilisés à côté de moi tout le long. La fin n’est pas non plus surprenante, c’est mignon mais…c’est tout. 

Par contre, gros plus pour l’écriture qui est très agréable à lire, et j’ai adoré les poèmes de Lennie en début ou fin de chapitre. C’est presque uniquement pour les lire que j’ai continué le roman…

En bref, loin d’être une lecture mémorable, malgré une superbe écriture.