Adorateur : Reapers Motorcycle Club, T5 de Joanna Wylde
Parution le 7 juillet 2017
Il fixe les règles ; elle les enfreint.
Ses premiers pas dans l'existence n'ont pas été tout roses, mais Mélanie a appris à se battre pour se bâtir un avenir. Réchappée de l'enfer, elle a démarré une nouvelle vie tranquille sans histoires. Seulement, chaque nuit, elle rêve de Painter Brooks, un biker, que son coeur ne parvient pas à oublier. Tout a commencé de la plus innocente des façons : quelques lettres envoyées à un homme seul en prison. Amicales. Inoffensives. Sans aucun danger... jusqu'à ce que libéré, Painter rentre à la maison. Mélanie découvre alors que l'innocence n'a pas sa place chez les Reapers.
Si je devais faire un reproche à la saga de Joanna Wylde, ça serait son inégalité. D'un tome à l'autre, je passe de la déception à la grande satisfaction.
Le tome précédent était consacré à Pic-Nic " Reese ", le président des Reapers Motorcycle Club et à London. L'histoire avait su se démarquer par sa maturité et m'avait totalement conquise.
Adorateur, cinquième de la saga est consacré à Lévy " Painter " et à Mélanie, une jeune femme que London a pris sous sa protection. Leur histoire a commencé dans Défenseur, quand Painter s'est vu attribuer le rôle de protecteur pour protéger Mélanie des attaques des autres clubs.
Leurs personnages ne m'avaient pas laissé un très bon souvenir mais j'étais malgré tout curieuse de lire leur histoire.
Adorateur commence quelques temps après la fin de son prédécesseur. Painter est sur le point de sortir de prison. Il lui reste deux semaines à purger avant de retrouver sa liberté, son club, sa moto mais surtout Mélanie. Cette douce jeune femme avec qui il a échangé des lettres pendant toute la durée de sa détention. Dans ses lettres, il s'est montré sous sous ses plus beaux côtés. La réalité est toute autre. Il n'y a pas de place pour l'innocence dans sa vie. Il vit pour son club et celui ci le lui rend bien. Les " brebis " qui lui tournent autour sont les seules femmes qu'il laisse s'approcher. Mais pour une courte durée seulement. Il est inenvisageable que Mélanie prenne une place dans son monde et pourtant il ne va pas résister à la tentation qu'elle représente.
Mélanie est une jeune femme fragilisée par son vécu qui ne peut empêcher son cœur et son corps de battre pour Lévy " Painter ". Qui s'y frotte s'y pique. Elle va en faire l'amer expérience. Painter souffle le chaud et le froid mais Mélanie va laisser son innocence derrière elle pour tenir tête à ce biker auquel elle ne peut résister.
Adorateur se déroule sur plusieurs années. Mélanie et Painter vont devoir s'apprivoiser avant d'arriver à s'aimer sans se déchirer. Le club est le troisième personnage central de cette histoire. Indissociable du couple principal, Joanna Wylde entraîne son lecteur au plus près des " messes " , des missions et de leurs conséquences. Ces passages bien que très plaisants et réalistes m'ont ennuyée. Peut-être est-ce dû à mon désintérêt pour ce cinquième tome.
Painter et Mélanie ne m'ont rien procuré à part de l'exaspération et de l'ennui. Lui tout seul avait toute mon attention ou presque mais Mélanie est d'un ennui ! Son innocence frôle la naïveté. Sa soit-disant maturité acquise au contact de Painter est une vaste fumisterie. C'est une jeune femme qui joue dans la cours des grands sans en connaître les codes. Elle n'a pas l'étoffe d'une " régulière " et l'a montré pendant toute la durée de ma lecture avec ses pensées, ses réflexions et ses agissements.
Le temps passant, je deviens de plus en plus exigeante envers mes lectures. Plus particulièrement celles qui sont censés faire rêver les lectrices.
J'ai tardé à écrire cette chronique. J'ai même envisagé de ne pas le faire mais j'ai finalement décidé de partager avec vous mes ressentis bruts en ce qui concerne ce tome décevant. Je ne pense pas poursuivre la lecture de Reapers Motorcycle Club, préférant me réserver pour d'autres sagas du même genre qui je n'en doute pas sauront me procurer tout ce que je n'ai pas trouvé dans ce dernier tome ( ainsi que le premier ).
" - Oh putain, c'est si bon ! a-t-il marmonné. Mais si tu...
Je lui ai jeté un petit regard noir.
- Oui, c'est ça, parlons. Parce que si on se tait on risque d'oublier de dire des choses stupides."