Un mois de vacances loin de mon blogue et voilà, je me suis trop épivardée. Résultat: les billets à pondre s'accumulent. Ne voyant pas le bout, j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes et d'emprunter un raccourci. Je vais faire court, pour une fois!
Le gang des rêves
fait de plus en plus d’adeptes. Un tout p’tit aperçu de l’engouement qu’il suscite sur Instagram (et dire que ce n'est qu'un tout petit aperçu). Plusieurs reconnaîtront leur photo!C’est aussi un coup de cœur pour
Rebecca, Indira et Clete.Le gang des rêves,
Luca Di Fulvio, trad. Elsa Damien, Pocket, 864 pages, 2016.★★★★★
Mari Baroja, une vieille Basque, meurt subitement dans la maison de retraite où elle vivait. Elle fumait comme un pompier, buvait comme un trou. Son temps était fait, ses heures comptées. Sa mort n’est donc pas une grande surprise. Mais pour Lucian, l’ancien shérif du comté d'Absaroka et mentor de Walt, il y a anguille sous roche. Il demande à Walt d’ouvrir une enquête et qu’une autopsie soit pratiquée. Ce qui n’est pas du goût de tous. La dame était pleine au as, ce qui attire la convoitise des loups aux longues dents… En fouillant dans le passé de Mari, Walt et son équipe vont de découvertes en découvertes. Au final, le méchant de l’histoire n’est pas celui qu’on attend…
Plus que l’enquête, ce sont les personnages qui me passionnent. Walt et Standing Bear, toujours. Vic, Ruby, le p’tit nouveau Sancho, Cady, sans oublier le chien dont Walt a hérité. Et cette nature exubérante: ce Wyoming enchanteur, cet hiver glacial avec son blizzard monstrueux en prime. L'histoire d'amour, en trame de fond, m'a donné des papillons dans le ventre. Bref, j'ai adoré!Une enquête passionnante, des rebondissements inattendus, une tension au couteau, un style toujours aussi limpide. Et cet humour pince sans rire dont je ne me lasse pas. Bon, il y a bien quelques coïncidences tirées par les cheveux, mais elles sont vite pardonnées. Une deuxième enquête qui tient ses promesses. Prochain rendez-vous avec L'Indien blanc.Electra et Rebecca ont aussi été conquises.
Le camp des morts, Craig Johnson, trad. Sophie Aslanides, «Totem», Gallmeister, 320 pages, 2010.
★★★★★Les années ont passé. Ils ont vieilli, pour le meilleur et pour le pire. Ella vit avec son père. Elle court. Surnommée «le Volcan», elle est un futur espoir olympique. Max et elle sont amoureux, même si leur relation a du plomb dans l’aile. Zane est tombé dans la petite délinquance. Fallon se retrouve enceinte, cadeau d’une aventure d’un soir. Corey déprime depuis que son chat est disparu. La vie les réunira à nouveau. Habités par une envie commune, ils se vengeront des travers du monde et feront éclater les secrets.
Si je m’attendais à ça! Plus les pages défilaient, plus les points d’interrogation jaillissaient. L'intrigue progresse, le suspense monte en flèche. Disséminés ici et là, de courts chapitres – une seule phrase, une question –, entretiennent le mystère. Tout s’éclaire à la fin. Et cette fin. BOUM! À elle seule, elle vaut la lecture du roman. J'en suis ressortie complètement assommée.Nous, les déviants,
C. J. Skuse, trad. Marie de Prémonville, La belle colère, 381 pages, 2017.★★★★★Bon, je pense bien être à jour, maintenant. Je peux reprendre mes billets au long cours!