Coquelicots d’Irak de Brigitte Findalky et Lewis Trondheim, L’Association
Pour résumer:
Dans ce récit qui prend pour toile de fond une triste actualité, Lewis Trondheim et Brigitte Findakly brossent en saynètes percutantes et sans ambages, mais pas moins sensibles, la trajectoire singulière de la coloriste qui, pour la première fois, occupe le premier rôle dans un livre.
Ponctué de photos et de parenthèses sur les coutumes, la culture irakienne et les souvenirs de Brigitte Findakly, on partage avec elle, la nostalgie de ceux qui ont laissé derrière eux leur pays d’origine, et les liens fugaces qui subsistent.
À l’image des coquelicots qui fanent si vite.
Ce que j’en pense:
C’est l’histoire d’une jeune fille vivant en Irak et qui immigre en France. C’est un vrai morceau de vie. C’est l’histoire de toute une famille et une analyse de sa relation avec ce pays. Cette relation change en parallèle de l’évolution des personnages. C’est vraiment intéressant de voir ces regards se transformer au fil de la BD.
Les personnages sont réalistes. On sent le vécu. Le personnage principal nous raconte son point de vue sur cet Irak en plein bouleversement. Le décalage entre le personnage qui s’occidentalise et cet Orient est très intéressant.
Je n’ai pas accroché avec l’esthétique de cette BD. Les dessins sont trop simples et les couleurs trop criardes. Le message est fort et intéressant mais je n’ai pas vraiment accroché.
Bref:
Je suis un peu déçue par cette lecture.
Si je devais le noter:
Un petit aperçu:
Cliquer pour visualiser le diaporama.Y a pas que moi qui en parle: