Hello again 🙂 Me voilà qui sors de ma période d’intérim très prenante. Du coup, fidèle au poste comme je le suis invariablement (ahem), je repasse par le blog pour donner des nouvelles.
Malgré le boulot qui m’a tenue occupée, je n’ai pas été complètement inactive pour le reste. J’ai surtout avancé dans ma formation au métier de rédactrice Web (4 modules sur 10, youpi !). J’en suis assez contente, les cours et les corrections sont sérieux et j’ai vraiment l’impression d’acquérir les bons réflexes. J’ai eu l’occasion de retravailler mon tout premier texte : la nouvelle mouture est plus courte, plus concise et plus adaptée aux règles du Net, avec des paragraphes plus courts, des thèses exposées d’emblée… Bref, tout ce que je n’ai pas l’habitude de faire, avec mon goût des longues phrases et des raisonnements qui progressent petit à petit en enchaînant les idées. J’ai aussi pondu un texte tout neuf sur la méditation de pleine conscience, autre thème qui m’intéresse beaucoup.
Je continue aussi mes résumés d’ouvrages de non-fiction. J’ai fini celui sur l’intelligence émotionnelle, plein de stratégies très utiles pour développer les compétences essentielles : conscience de soi, maîtrise de ses émotions, attention aux autres et gestion des relations humaines. J’en prends de la graine, ou du moins j’essaie (dit mademoiselle Angoissée-Émotive-Je-vis-dans-ma-bulle…). Le suivant parle de l’art et la manière de réaliser des prédictions fiables sur les événements de ce monde, grâce à une méthode rigoureuse et beaucoup de remise en question. Là aussi, c’est passionnant — et ça fait réfléchir sur tous les avis d’experts qu’on entend à droite et à gauche 😉
J’ai aussi continué des lectures moins studieuses avec la suite d’Autant en emporte le vent (eh oui, toujours). J’apprécie toujours autant, et j’en apprends au passage sur l’histoire américaine. C’est particulièrement intéressant car le livre offre le point de vue des Confédérés, partisans de l’esclavage, sur la guerre de Sécession et les événements qui l’ont suivie (notamment la montée du Ku Klux Klan). C’est une perspective dérangeante, principalement par son racisme, mais qui est souvent oubliée ou passée sous silence (surtout, bien sûr, en dehors des États-Unis dont nous ne connaissons pas toujours l’histoire détaillée). Je trouve qu’elle donne certaines clés pour comprendre les évolutions d’une société, les différences entre le Sud profond et une Amérique plus ouverte et tolérante, les cicatrices de l’histoire. J’ai par exemple mieux appréhendé pourquoi des symboles anciens, controversés pour leur glorification de l’époque de l’esclavage, suscitent encore un attachement farouche chez certains — après les événements de Charlottesville, la question est plus que d’actualité.
J’avais dit pas studieux, moi ?
Qu’ai-je fait d’autre ? Eh bien, j’ai vu des films. Le verdict sur les derniers :
- Jules et Jim : adoré. Une histoire poignante, qui mélange gaieté folle et force dramatique. Jeanne Moreau était délicieuse et je compte bien découvrir d’autres films où elle figure (je prévois La mariée était en noir).
- Mulholland Drive : pas très fan. J’ai trouvé l’histoire de ce polar très tortueuse et difficile à suivre ; c’était le but et le style du réalisateur, mais j’ai eu du mal à adhérer. Pas mon genre. J’ai tout de même apprécié la performance des actrices.
- Voyage à Tokyo : un essai au cinéma japonais (un peu ancien) que j’ai été contente de faire, mais pas vraiment conquise non plus. Tout le film tourne autour d’une tranche de vie, celle d’un couple de vieux parents rendant visite à des enfants devenus adultes et dont la vie est bien éloignée d’eux à présent. L’intérêt n’est pas dans l’histoire, mais dans l’émotion ainsi que le côté culturel et humain. J’ai aussi apprécié la VO pour tout ce qu’elle fait passer dans le chant de la langue et le rythme des voix, et j’étais bêtement fière d’accrocher deux mots au passage comme « So desu ka » et « Arigato » (souvenirs de cet été lointain où une certaine ado très naïve s’était dit qu’apprendre le japonais, ce serait un bon projet pour les vacances…).
Je suis maintenant passée à La Chatte sur un toit brûlant, et je me fais complètement charmer par Elizabeth Taylor. À suivre !
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