Puis, sans savoir comment, vous vous retrouvez à dîner chez lui, à accepter une invitation en vacances, propulsé dans une vie de rêves – celle à laquelle vous avez toujours aspiré. Jusqu’à ce que cette vie ne semble plus si idyllique…
Mais vous êtes déjà pris au piège, transpirant sous l’impitoyable soleil de Grèce, brûlant d’échapper à la tension ambiante. Alors vous comprenez que, si douloureuse la vérité soit-elle, ce sont vos mensonges qui ont causé le plus de tort… Et, à ce moment-là, il est déjà trop tard.
L’auteur de Ce que tu veux revient avec un nouveau thriller remarquable, un huis clos où le héros court sans le savoir vers son destin… et son inéluctable chute.
De Sabine Durrant, j'avais lu et adoré Ce que tu veux (chronique ici), alors forcément j'avais très envie de pouvoir lire Dis moi que tu mens. Dans Dis moi que tu mens, Paul Morris nous raconte une histoire, la sienne. C'est un écrivain raté (il n'a publié qu'un livre et depuis rien), il squatte chez un ami en son absence, et se fait souvent passer pour ce qu'il n'est pas. A première vue, Paul Morris est un opportuniste, égoïste. Un jour, il va rencontrer par hasard une vieille connaissance à lui qui est devenu un brillant avocat. Pour essayer de l'impressionner, Paul va alors lui mentir. Oh, bien sûr, un petit mensonge, rien de méchant. Mais lorsqu'il se retrouve à sa table pour un dîner, il va alors envier la situation de cet homme et va aller de mensonge en mensonge. Oui mais voilà, ses mensonges, si anodins soient-ils vont le mener à sa chute. Et quelle chute !
Je m'arrête là pour l'histoire. Autant vous dire qu'au départ, j'étais un peu sceptique. Plus je tournais les pages et plus je trouvais ce Paul Morris désagréable à souhait, arrogant, opportuniste, bref, je ne l'aimais pas. Puis petit à petit, l'intrigue prend vie et à partir de là, impossible de lâcher le bouquin. On sent bien que quelque chose se trame, mais à aucun moment je n'ai imaginé le piège qui se refermait Paul. Dis moi que tu mens est une histoire rondement menée, dans laquelle le passé a une importance capitale. Les actions commises dans le passé peuvent se répercuter sur vous du jour au lendemain. Et cela, Paul va l'apprendre à ses dépens.
Le style de Sabine Durrant est très agréable à lire, fluide. Les chapitres sont courts et on tourne les pages sans s'en rendre compte. Sabine Durrant pose doucement les bases de son histoire et nous entraîne alors avec elle dans la chute de Paul Morris. Les personnages sont habilement travaillés, et certains sont détestables à souhait tel Andrew par exemple. Quant à Paul Morris si au départ je l'ai détesté, petit à petit, mon avis sur lui a changé. Alors qu'à la fin j'aurai pu me dire que c'était bien fait pour lui, qu'il méritait ce qui lui arrivait, mais non.
En conclusion, Dis moi que tu mens est un livre terriblement bien mené et qui fait quand même réfléchir sur nos actes et nos pensées.
Dis moi que tu mens est disponible aux Editions Préludes.
Merci à Netgalley et aux Editions Préludes pour ce moment de lecture fort agréable.