K comme Carafouille de Fabienne Blanchut
Parution le 6 janvier 2017
À 12 ans, K est une ado comme les autres, c'est-à-dire en rébellion : contre ses parents, contre Lupita, l'intendante d'origine plus mystérieuse qu'espagnole, contre le collège et même contre Mistigri, son chat.
Du jour où elle peut choisir sa jeune fille au pair, tout semble aller mieux... Sauf que les apparences sont presque toujours trompeuses.
Un bouillon d'adolescence
Un soupçon de magie
Une pincée d'aventures
Un zeste de danger
Voici la recette... du jour où je suis (re)devenue Carafouille !
C'est une chronique quelque peu originale que je partage avec vous aujourd'hui. Je vais vous parler de ma lecture en tant que lectrice bien sûr mais aussi en tant que maman d'un petit lecteur de neuf ans qui a adoré sa lecture de K comme Carafouille.
Carafouille est le prénom d'une jeune adolescente de 12 ans. Comme toute les jeunes filles de son âge, elle est en colère contre la terre entière et n'en fait qu'à sa tête. Il faut avouer que sa vie est peut-être belle de l'extérieur mais quand on y regarde de plus près, tout n'est pas parfait.
Ses parents adoptifs sont des stylistes très reconnus et respectés dans le milieu de la mode. Quand ils ne parcourent pas la planète pour voir défiler leurs créations, ils sont chez eux à dessiner une nouvelle ligne de vêtements. Ils sont des parents aimants mais absents. Ce qui peut expliquer que Carafouille en veulent à la terre entière. Elles ne supportent personne, surtout pas les jeunes filles au pair qu'elle fait fuir à la première occasion et encore moins Lupita, l'intendante espagnole qui n'aime pas les enfants et son stupide chat Mistigri.
Quand sa mère dit à Carafouille qu'elle va se rendre à l'agence pour trouver une nouvelle fille au pair, l'adolescente est bien décidée à faire entendre son point de vue. Elle va jeter son dévolu sur Abigaëlle, une jeune fille au pair qui semble sortir du lot.
Abigaëlle n'infantilise pas Carafouille comme ont pu le faire toutes ses prédécesseurs.
Bien au contraire, elle va laisser libre court aux envies de la jeune fille et va même la pousser à faire des folies qui vont entraîner Carafouille dans un tourbillon d'aventures et de danger.
Acculée, Carafouille va prendre conscience que Abigaëlle n'est pas celle qu'elle prétendait être. Pour se sortir de ce mauvais pas, elle va pouvoir compter sur Lupita qui va apparaître en sauveuse comme par magie.
Parler de magie n'est pas qu'une expression. L'intendante et son chat ne sont pas des êtres humains comme les autres. Ils vont révéler à Carafouille leur véritable nature et lui apprendre sa propre histoire.
Fabienne Blanchut a écrit son roman pour les lecteurs à partir de 9 ans mais du haut de ma trentaine d'années, je me suis laissée emportée par l'histoire de Carafouille et par ses aventures rocambolesques. La petite touche surnaturelle et les personnages qui s'y rattachent m'ont conquise. Je dois reconnaître avoir eu un petit coup de cœur pour Squelette. Je voudrai avoir le même à la maison !
K comme Carafouille est le premier tome d'une trilogie qui j'en suis persuadée captivera beaucoup de petits et grands lecteurs. La maman que je suis à apprécié l'écriture simple mais pas enfantine qui permettra aux lecteurs en herbe de s'évader avec une histoire captivante tout en enrichissant leur vocabulaire.
Cette trilogie donnera le goût de la lecture à ceux qui ne l'auraient pas et donnera envie aux autres de poursuivre leurs découvertes littéraires. C'est ça la magie des livres et Fabienne Blanchut l'a bien compris en écrivant une histoire aussi passionnante.
Mon petit lecteur a emporté K comme Carafouille dans son sac de vacances. Si j'en crois sa mine concentrée quand il lisait, il s'est lui aussi laissé emporté par les aventures de Carafouille. Comme moi, il est impatient d'avoir les deux autres tomes entre les mains pour découvrir quel sort va encore réserver Carafouille à ses proches.
Je remercie Caroline et les éditions Leduc pour leur confiance et pour l'envoi de ce livre.
" - Hou toi ! Tu m'énèrves. Tu ne fais rien de ta journée. Tu ne sers à rien. T'es moche, t'es vieux et tu pues, je lui ai crié. Vire de mon lit avant que je te tire les moustaches. [...]
- C'est bête, hein ? je lui ai dit. T'as pas de bras. T'es donc un chat, pas un humain. Alors arrête de faire comme si tu voulais toujours te mêler de ce qui ne te regarde pas.
Et zou ! Je l'ai mis à la porte. "