Détails :
Auteur : Stéphanie Bishop
Nombre de pages : 288
Editions : Fleuve
Genre : Contemporain
Résumé :
Cambridge, 1963. Une chambre à soi. Du temps pour peindre. Tel est le rêve de Charlotte après la naissance de ses deux filles. Son mari Henry, lui, ne supporte plus le climat anglais pluvieux et brumeux, et rêve d’un pays aride et ensoleillé comme l’Inde de son enfance. Une brochure, glissée dans la boîte aux lettres, semble apporter la solution : « L’Australie réveille le meilleur en vous. » Henry y croit. Charlotte, en dépit de ses réticences, finit par céder, et peu après la petite famille embarque pour l’autre côté du monde. Cependant, sous le soleil cuisant de Perth, la terre s’assèche tout comme leur relation dont la substance semble progressivement s’estomper. À l’image des aquarelles, les contours de leur vie précédente se brouillent, se perdent. Lorsqu’un nouvel événement vient chambouler l’équilibre familial fragile, Charlotte décide de prendre en main son avenir, quitte à renoncer à ce qu’elle a de plus précieux…
Mon avis :
Rentrée littéraire go !
En lisant ce roman, je découvrais la plume de Stéphanie Bishop. J'étais prête à partir en voyage avec la famille de Charlotte.Charlotte est une femme plutôt moderne, qui, par amour pour son mari et ses enfants, acceptera de partir à l'autre bout de monde voir si l'herbe y est plus verte. Elle se sent désemparée depuis la naissance de ses enfants et son mari croie qu'en changeant de pays, ils pourront vivre mieux.Une fois sur place en Australie, la vie quotidienne se met en route et chacun essaiera de trouver ses marques. Charlotte devra apprivoiser ce pays pour espérer y retrouver un apaisement et vivre avec son mari, Henry, la douce vie qu'ils pensent mériter. Mais leur fuite sera t'elle salvatrice ?Ce roman m'a plu mais n'a pas été un coup de cœur non plus.J'ai aimé l'écriture de l'auteure et l'histoire. Il est question de déracinement, de recherche d'identité, de quête mais j'ai eu du mal à m'identifier à Charlotte.A plusieurs reprises j'ai eu envie de la bousculer, qu'elle ouvre les yeux aussi sur la chance de découvrir ce nouveau pays, de pouvoir construire une vie différente, d'apporter à ses enfants une culture riche et variée. Or, Charlotte n'arrive pas à avancer comme j'imaginais. J'ai eu plus d'empathie pour son mari. Peut-être que le fait d'avoir un travail l'a en quelque sorte "obligé" à s'intégrer plus rapidement mais certainement que son caractère aussi l'y a aidé.C'est un livre qui se lit relativement rapidement car l'auteure ne fait pas que nous raconter l'histoire de ce couple. Elle nous fait découvrir une nouvelle culture également et nous invite à réfléchir sur qui nous sommes finalement. Est-ce que l'endroit où nous vivons nous définit ? nous oblige à être ou faire des choses ?C'est un livre qui mène à la réflexion car la chute laisse une porte grande ouverte pour l'imagination. A mon sens, c'est ce qui a fait modifier mon avis sur cette lecture et m'a permis de mieux l'apprécier.Sans savoir vraiment pourquoi, je dirai que c'est une lecture d'automne, au chaud à la maison avec un bon café !Quelques infos sur l'auteur
Stephanie Bishop est romancière.
Très remarquée par la critique dès ses débuts, elle est désormais une figure montante de la littérature australienne.
"De l'autre côté du monde" (The Other Side of the World, 2015) est son second roman et premier traduit en France. Il a fait partie de nombreuses sélections de prix littéraires en Australie.
Elle vit à Sydney.
son site : https://www.stephaniebishop.com.au/ Twitter : https://twitter.com/slb_bishop (source : Babelio)