Bonjour,
Encore un petit tir groupé pour rattraper mon retard, puis je reviens aux chroniques « solo ».
Le dieu dans l’ombre de Megan Lindholm
J’ai découvert Robin Hobb grâce L’assassin Royal et franchement j’adore ! Du coup quand j’ai trouvé sur un vide grenier Le Dieu dans l’ombre de Megan Lindholm (autre nom de plume de Robin Hobb) je n’ai ni réfléchi, ni hésité… dommage pour moi !
Evelyn a 25 ans. Un séjour imprévu dans sa belle-famille avec son mari et son fils de cinq ans tourne au cauchemar absolu.
Une créature surgie de son enfance l’entraîne alors dans un voyage hallucinant, sensuel et totalement imprévisible, vers les forêts primaires de l’Alaska.
Compagnon fantasmatique ou incarnation de Pan, le grand faune lui-même… Qui est le Dieu dans l’ombre ?
Une œuvre inclassable, dérangeante et poignante… Aux racines de l’enfance de Megan Lindholm/Robin Hobb et à la source de son inspiration… sans doute son roman le plus personnel…
Mon avis :
Il faut faire des choix, soit c’est une histoire ancrée dans la réalité, soit c’est du fantastique. J’avoue que le passage de l’un à l’autre m’a dérangé et je ne suis même pas sûre d’avoir vraiment compris le sens de la fin
Heureusement que je n’ai pas découvert cette auteure avec ce roman sinon je ne serais jamais allée plus loin
La Daronne d’Hannelore Cayre
Le 2ème roman, c’est ma belle-mère qui me l’a prêté car elle avait passé un agréable moment de lecture.
« On était donc fin juillet, le soleil incendiait le ciel ; les Parisiens migraient vers les plages, et alors que j’entamais ma nouvelle carrière, Philippe, mon fiancé flic, prenait son poste comme commandant aux stups de la 2e dpj. – Comme ça on se verra plus souvent, m’a-t-il dit, réjoui, en m’annonçant la nouvelle deux mois auparavant, le jour de sa nomination. J’étais vraiment contente pour lui, mais à cette époque je n’étais qu’une simple traductrice-interprète judiciaire et je n’avais pas encore une tonne deux de shit dans ma cave. » Comment, lorsqu’on est une femme seule, travailleuse avec une vision morale de l’existence… qu’on a trimé toute sa vie pour garder la tête hors de l’eau tout en élevant ses enfants… qu’on a servi la justice sans faillir, traduisant des milliers d’heures d’écoutes téléphoniques avec un statut de travailleur au noir… on en arrive à franchir la ligne jaune ? Rien de plus simple, on détourne une montagne de cannabis d’un Go Fast et on le fait l’âme légère, en ne ressentant ni culpabilité ni effroi, mais plutôt… disons… un détachement joyeux. Et on devient la Daronne.
Mon avis :
Voilà un polar simple et efficace. Le point de vue choisi par l’auteur est original (enfin j’ai pas souvenir d’avoir lu un policier du même genre mais je ne suis pas experte
Un très agréable moment de lecture que je recommande !
Bonne lecture ! ❤