Alors là mes lapins, c'est la dégringolade ! Mimine a fourré la main dans le pot de confiture et ne veut plus l'en sortir. C'est terrible ce qu'il se passe, je vous préviens. Avec Popcorn & Gibberish, June &Cie et le Brocoli de Merlin, nous vivons une Nightingale-Mania foudroyante.
Je vous avais parlé la semaine dernière de mon coup de coeur du premier tome : Les Filles du Nightingale. Me voici donc de retour accompagnée de deux acolytes aussi en transe que moi pour le second tome. Qui est encore meilleur. Si si. C'est possible.
Inutile de préciser que ça va SPOILER sur le 1er tome (un peu). Donc si vous n'avez pas lu le 1er, déjà de un qu'est-ce que vous attendez j'ai envie d'vous dire, de deux vous serez gentils de vous BARREZ. Amicalement vôtre, Mimine.
De ce que de quoi ça cause.
Une nouvelle année commence à l'hôpital Nightingale et nos trois héroïnes chéries doivent faire face à de nouveaux services et de nouveaux malades pas toujours faciles, tout en jonglant avec leur vie personnelle.
- Helen Treymane a réussi à se confronter à sa terrible mère, Constance Treymane, et à lui imposer ses fiançailles avec le gentil Charlie. Dans ce tome, on la verra peu d'ailleurs.
- Millie Benedict, après quelques tergiversations, s'est décidée à se fiancer avec Sebastien, fils de comte. Mais a-t-elle fait le bon choix ? L'ombre du beau William Treymane, frère d'Helen et médecin, n'est jamais très loin...
- Dora Doyle doit faire face à des difficultés financières depuis que son beau-père a abandonné le domicile familial, laissant sa famille sans le sou. D'autant plus que la pauvre, amoureuse du ténébreux et bourru Nick Riley, se voit obligée de regarder sa " meilleure amie " Ruby caracoler au bras du garçon.
L'avis 100% Miminesque.
Quelle joie de retrouver ses personnages favoris ! Ça a mis Mimine dans une transe cocaïnée. Je ne le répéterai jamais assez, mais Donna Douglas sait drôlement bien y faire pour t'alpaguer comme ça, l'air de rien. Si nous voyons peu le personnage d'Helen, on s'attarde surtout sur Millie et Dora. Enfin surtout Dora, parce que voyez, je l'ai dit la semaine dernière mais je le reconfirme, j'aime énormément ce personnage et la storyline qui lui est dévolue. C'est que la pauvre, elle va souffrir.
Qui dit second opus dit aussi nouvelles intrigues et nouveaux personnages dont une très mystérieuse Violet, la toute récente infirmière du Nightingale, qui semble cacher un très lourd secret. J'vous l'dis j'ai eu chaud aux fesses pour elle à plusieurs reprises. Et niveau popotin dans la marmite bouillante, ça se pose là avec des personnages d'un level olympique de pourriture et de saleté en tout genre. Entre la Soeur Wren, méchante et amère, amoureuse silencieuse et pathétique du beau Docteur Cooper, Lettie Pike, la commère du quartier et surtout sa fille, l'envoûtante Ruby qui a mis le grappin sur ce pauvre couillon de Nick, on est bien servi.
Résumons la situation.
Ruby :
Moi :
Mais passons.
Car il n'y a pas que des histoires de coeur, loin de là. La force de cet opus, comme le précédent, c'est qu'à travers les nombreux services dans lesquels chaque apprentie est affectée, on entrevoit le quotidien d'un hôpital des années 30. Médecine, relations qui s'établissent entre les soignants et les soignés mais également entre les infirmières (et même parfois avec les médecins, ces dieux tout puissant), on a le droit à une belle plongée en matière. D'autre part, l'Histoire n'est pas en reste puisque par de petites allusions, le récit suit les aléas historiques de l'Angleterre. La mort du roi George V (grand-père de la future reine Elizabeth) ou bien la montée du fascisme dans les quartiers pauvres de Londres sont autant de petits détails qui enrichissent la narration et lui donnent toute sa profondeur.
J'aime autant vous dire que la comparaison avec Downton Abbey et Call the Midwife est parfaitement légitime. Telle une série télé addictive, la saga de Donna Douglas te fait chavirer à chaque coin de pages et apporte son lot de cris, de sourires et de soupirs d'exaspération/ de joie / de frustration... Scotché on est !