Hanada le garnement T1 - Makoto Isshiki

Hanada le garnement T1 - Makoto Isshiki Hanada est un sale gosse, un vrai. Du genre à coincer une grenouille morte dans la fente de la boîte aux lettres, à maltraiter le chien du voisin ou à pisser sur la véranda. Pour lui, sa mère est une vieille bique, son père un pochtron, son grand-père un ancêtre et sa sœur une « groche », vu qu’elle est grosse et moche. Pour faire court, Hanada est un gamin incontrôlable qui passe son temps à faire des crasses. Il n’y a que les fantômes qui lui font peur, à tel point qu’il n’ose pas aller faire ses besoins la nuit venue au fond du jardin.
Après une énième bêtise, il enfourche son vélo et part à toute vitesse pour échapper à une fessée bien méritée. Dévalant une colline, il ne voit pas une voiture arriver et ne peut éviter l’accident. Après s’être miraculeusement réveillé à l’hôpital sans la moindre séquelle, Hanada se rend compte qu’il est désormais possesseur d’un étrange pouvoir : il peut voir les esprits. Pire encore, ces derniers lui demandent de les aider à accomplir leurs dernières volontés afin qu’ils puissent définitivement passer dans l’autre monde. Devenu malgré lui le messager des âmes errantes, Hanada le garnement va avoir bien du mal à accomplir ses missions.
Hanada le garnement T1 - Makoto Isshiki Un manga frais et pétillant dont l’ambiance rurale n’est pas sans rappeler l’excellente série « Une sacrée mamie ». On frôle parfois l’absurde, c’est drôle et irrévérencieux, un poil touchant par moments même si l’humour reprend vite le dessus. Le dessin est simple mais hyper lisible, jamais surchargé.
Traduit pour la première fois en français, Hanada a été publié au Japon en 1994. La série est donc terminée depuis belle lurette et ne compte que cinq volumes. Il serait vraiment dommage de s’en priver.
Hanada le garnement T1 de Makoto Isshiki. Ki-oon, 2017. 224 pages. 7,90 euros.
PS : pour les collègues documentalistes c’est un manga vraiment sympa à proposer au CDI je trouve. Je suis certain qu’il ravirait bien des collégiens.