A la fin du mois de septembre, Urban Comics va proposer le premier tome de la longue saga "52", qui concerne l'intégralité de l'univers Dc, et place sur le devant de la scène des héros qui en temps normal sont plus habitués à évoluer en retrait (Booster Gold, la Question, Adam Strange, Animal Man...). de quoi s'agit-il vraiment? Auriez-vous perdu la mémoire (ou commencé les comics récemment)? On y revient.
Habituellement, le petit monde du comic-book est habitué à un rythme de parution mensuelle. C'est la règle la plus courante. Suite aux grands bouleversements produits par l'événement Infinite Crisis, l'univers DC a changé eb 2006, et Dan DiDio, le responsable éditorial, a eu cette audacieuse idée : proposer aux lecteurs un long récit en 52 parties (autant que l'année compte de semaines) publiées à un rythme hebdomadaire. Car depuis la conclusion de la dernière crise en date, le DCverse panse ses plaies et compte ses morts, cherche à se reconstruire et à oublier, et surtout doit composer sans les trois grandes figures tutélaires du super héroïsme que sont Batman, Superman, et Wonder Woman, qui ont mystérieusement quitté le décor. Ce sera donc une belle occasion pour donner la part belle à ceux qui en temps normal se contentent des miettes, ou vivotent dans l'ombre, mais aussi nous narrer dans le détail, et en temps réel, tout ce qui a bien pu arriver durant une année pleine de vie des héros, cette même année qui a été "zappé" au moment du lancement de l'opération "Un an plus tard". Par exemple place à Booster Gold, tout droit venu du XXV° siècle avec un petit robot volant, Skeet, qui est en fait une base de données sur les événements des siècles écoulés, et qui lui permet d'éventer catastrophes et rapines, pour séduire le grand public mais aussi les sponsors! Ou encore Renée Montoya, une détective paumée qui sombre jour après jour dans l'alcool, faute de pouvoir donner un sens à sa vie, jusqu'au jour où elle croise le chemin de la Question, qui va l'emporter dans une vaste enquête initiatique jusqu'aux montagnes enneigées de Nanda Parbat. Les projecteurs sont aussi braqués sur Black Adam, qui règne du haut de sa toute puissance sur le royaume nord africain de Kanhdaq. Désormais toute intrusion en ses terres sera sévèrement punie, et le monde entier va devoir composer avec cette nouvelle puissance intraitable. Et encore sur Ralph Dibny, héros malgré lui de la saga Identity crisis durant laquelle il a perdu son épouse, qui a été assassinée. Ralph est inconsolable, et pense a mettre fin à ses jours, jusqu'à ce qu'une mystérieuse inscription sur la tombe de sa bien aimée le pousse à entreprendre la plus folle des recherches, celle d'une possible résurrection. Nous suivons également le retour sur Terre des plus mouvementés de trois héros perdus dans le vide sidéral de l'espace : Adam Strange, Animal Man, et la princesse Starfire. Au cours de leurs pérégrinations, leur chemin va croiser celui de Lobo, le dernier Tsarien, reconverti depuis peu au rôle de grand sacerdoce d'une secte prônant la paix et l'amour universelles. Rien que cela!
Grande fut la perplexité des lecteurs quand l'annonce du projet 52 fut faite. Comment Dc allait bien pouvoir faire pour maintenir le rythme et le suspens un an durant? Dans le premier cas, une succession d'artistes (pas tous si talentueux d'ailleurs...) chapeautés par Keith Giffen (qui réalisa toutes les mises en planche) ont prix le dessin en charge. Les premiers épisodes ont été co-réalisé par Joe Bennett, déjà aperçu autrefois chez les X-men. Par la suite, le niveau qualitatif varie d'un mois, pardon d'une semaine, à l'autre, allant du franchement appliqué au plutôt moyen. Pour l'intérêt de la série, c'est un autre discours. Eviter les temps faibles, quand on a en charge une série de 52 numéros, c'est pratiquement utopique. Mais dans l'ensemble les scénaristes s'en sortent avec les honneurs, et Geoff Johns confirme que l'univers Dc n'a plus aucun secret pour lui. Rien d'immortel ou d'incontournable, mais une bonne série super héroïque en décalage avec les grosses productions habituelles, construite un peu à la manière des dernières séries tv à la mode, avec une succession de personnages dont les intrigues et les déboires s'entremêlent pour tisser un récit complexe et même parfois confus. Il faut dire que sur ce projet, il avait tout de même à ses cotés de sérieuses pointures comme Greg Rucka, Grant Morrison ou encore Mark Waid . Le succès fut tel que Paul Dini en profita pour donner le "la" a un autre projet de la même ampleur, avec le même rythme : Countdown, censé prendre par la main l'univers Dc et l'accompagner jusque la dernière grande crise "crisis" en date, la plus récente Final Crisis. Mais c'est une autre histoire, beaucoup moins réjouissante et réussie, par ailleurs. Panini a publié dans un premier temps la revue "52" sous forme de 13 rendez-vous mensuels (les derniers numéros bimensuels en fait, le public n'a pas suivi en masse...) comprenant 4 histoires à chaque fois. Puis c'est aujourd'hui Urban qui s'attele à la version Deluxe, en librairie. J.G.Jones a réalisé l'intégralité des couvertures, enchaînant un chef d'oeuvre derrière l'autre, vous séduisant dès le premier coup d'oeil. 52, c'est à tenter, sincèrement.
A lire aussi :
Infinite Crisis tome 1 : le projet Omac
Pendant ce temps-là sur notre page Facebook : Le Flash de Ethan Van Sciver, un vrai bolide
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Grande fut la perplexité des lecteurs quand l'annonce du projet 52 fut faite. Comment Dc allait bien pouvoir faire pour maintenir le rythme et le suspens un an durant? Dans le premier cas, une succession d'artistes (pas tous si talentueux d'ailleurs...) chapeautés par Keith Giffen (qui réalisa toutes les mises en planche) ont prix le dessin en charge. Les premiers épisodes ont été co-réalisé par Joe Bennett, déjà aperçu autrefois chez les X-men. Par la suite, le niveau qualitatif varie d'un mois, pardon d'une semaine, à l'autre, allant du franchement appliqué au plutôt moyen. Pour l'intérêt de la série, c'est un autre discours. Eviter les temps faibles, quand on a en charge une série de 52 numéros, c'est pratiquement utopique. Mais dans l'ensemble les scénaristes s'en sortent avec les honneurs, et Geoff Johns confirme que l'univers Dc n'a plus aucun secret pour lui. Rien d'immortel ou d'incontournable, mais une bonne série super héroïque en décalage avec les grosses productions habituelles, construite un peu à la manière des dernières séries tv à la mode, avec une succession de personnages dont les intrigues et les déboires s'entremêlent pour tisser un récit complexe et même parfois confus. Il faut dire que sur ce projet, il avait tout de même à ses cotés de sérieuses pointures comme Greg Rucka, Grant Morrison ou encore Mark Waid . Le succès fut tel que Paul Dini en profita pour donner le "la" a un autre projet de la même ampleur, avec le même rythme : Countdown, censé prendre par la main l'univers Dc et l'accompagner jusque la dernière grande crise "crisis" en date, la plus récente Final Crisis. Mais c'est une autre histoire, beaucoup moins réjouissante et réussie, par ailleurs. Panini a publié dans un premier temps la revue "52" sous forme de 13 rendez-vous mensuels (les derniers numéros bimensuels en fait, le public n'a pas suivi en masse...) comprenant 4 histoires à chaque fois. Puis c'est aujourd'hui Urban qui s'attele à la version Deluxe, en librairie. J.G.Jones a réalisé l'intégralité des couvertures, enchaînant un chef d'oeuvre derrière l'autre, vous séduisant dès le premier coup d'oeil. 52, c'est à tenter, sincèrement.
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