Si Gurty n’existait pas, il faudrait l’inventer. Parce que même si vous avez le moral au fond des chaussettes, cette petite chienne trouvera toujours le moyen de vous redonner le sourire. Dans ce troisième volume de son journal, alors que l’automne s’annonce, Gurty revient à Aix-en Provence dans la maison de campagne de son maître Gaspard. L’automne, c’est une saison qu’elle adore parce que « la nature sent des fesses. Tout pourrit, tout croupit, tout moisit. C’est super ! ».
Sur place, la chienne retrouve sa copine Fleur et son émotivité exacerbée. Il y a aussi l’écureuil roublard que Gurty aimerait attraper et dévorer mais qui est bien trop malin pour elle, l’ennemi juré Tête de fesse et la vieille chienne Fanette. Parmi les nouveautés notables, une citrouille qui parle, un cerf-volant, des champignons hallucinogènes, des rêves prémonitoires et des kidnappeurs d’animaux.
Humour potache, scènes proches de l’absurde, naïveté à toute épreuve, réflexions philosophiques surprenantes, bon sens mis à mal et petits bonheurs quotidiens, les ingrédients restent les mêmes mais Bertrand Santini sait se renouveler pour éviter de tourner en rond.
Certes, tout cela ne vole pas bien haut, je vous l’accorde. Certes, il n’y a pas besoin d’exégèse, pas de torture intellectuelle à attendre avec un roman jeunesse comme celui-ci. Gurty est juste là pour offrir une bonne tranche de rigolade, un plaisir simple et direct. Gurty se contente de faire du bien, de filer la banane. Et puis, je l’ai constaté un nombre incalculable de fois depuis la sortie du premier tome, Gurty a le pouvoir de faire aimer la lecture à des enfants qui ne voient dans cette activité qu’une perte de temps barbante. Et ce pouvoir-là n’a pas de prix. Alors surtout ne change rien ma petite Gurty !
Le journal de Gurty T3 : Marrons à gogos de Bertrand Santini. Sarbacane, 2017. 175 pages. 9,90 euros. A partir de 7-8 ans.
Une pépite partagée comme chaque mardi avec Noukette.
Sur place, la chienne retrouve sa copine Fleur et son émotivité exacerbée. Il y a aussi l’écureuil roublard que Gurty aimerait attraper et dévorer mais qui est bien trop malin pour elle, l’ennemi juré Tête de fesse et la vieille chienne Fanette. Parmi les nouveautés notables, une citrouille qui parle, un cerf-volant, des champignons hallucinogènes, des rêves prémonitoires et des kidnappeurs d’animaux.
Humour potache, scènes proches de l’absurde, naïveté à toute épreuve, réflexions philosophiques surprenantes, bon sens mis à mal et petits bonheurs quotidiens, les ingrédients restent les mêmes mais Bertrand Santini sait se renouveler pour éviter de tourner en rond.
Certes, tout cela ne vole pas bien haut, je vous l’accorde. Certes, il n’y a pas besoin d’exégèse, pas de torture intellectuelle à attendre avec un roman jeunesse comme celui-ci. Gurty est juste là pour offrir une bonne tranche de rigolade, un plaisir simple et direct. Gurty se contente de faire du bien, de filer la banane. Et puis, je l’ai constaté un nombre incalculable de fois depuis la sortie du premier tome, Gurty a le pouvoir de faire aimer la lecture à des enfants qui ne voient dans cette activité qu’une perte de temps barbante. Et ce pouvoir-là n’a pas de prix. Alors surtout ne change rien ma petite Gurty !
Le journal de Gurty T3 : Marrons à gogos de Bertrand Santini. Sarbacane, 2017. 175 pages. 9,90 euros. A partir de 7-8 ans.
Une pépite partagée comme chaque mardi avec Noukette.