Auteur : Audrey Alwett
Illustrateur : Eleonora Bietolini
Genre : BD, jeunesse
Edition : Soleil (Strawberry)
Parution :10 octobre 2012
Pages : 48, 48, 48
Prix : 10 €95 l'album
Commander sur Amazon : Danseuse T1
Ne jamais se fier aux apparences
Je suis sans doute passée un nombre incalculable de fois, devant cette trilogie, lorsque je traîne mes guêtres à la médiathèque, à la recherche d'une perle rare, à vous trouver. La couverture a dû attirer mon attention, et le titre me dissuader.
Et puis cet été, pour la première fois (étais-je mieux réveillée que d'habitude ?) je suis tombée sur ce mot Alwett, ou peut-être devrais-je dire ce nom. Si vous me suivez depuis un moment, vous savez sans doute que d'une part, j'aime beaucoup cette autrice, (eh, oui, je ne peux plus dire scénariste, puisqu'elle a enfin sorti son premier roman, que je vous conseille d'ailleurs) et que c'est quasiment elle qui m'a mis le pied à l'étrier, de la BD, avec sa réadaptation des Princesses Sarah. (que je vous conseille aussi par la même occasion).
Croyez-moi, (ou, non), mais comme le dit le titre de cet article, il ne faut pas se fier aux apparences. Car je m'attendais à un truc tout mielleux, du style de la célèbre série de roman, alors quand fait pas du tout. Il y a bien matière à réfléchir, et la morale est également bien présente. J'ai même eu envie de filer quelques baffes aux adultes, (façon de parler, car je suis une non-violente).
Rym est une accro de la danse, avec un nom comme ça, faut dire qu'elle était prédestinée. Seulement, elle n'a pas la chance de sa cousine, Cécile, d'avoir une mère directrice d'école de danse, et ancienne danseuse elle-même. Non Rym, elle, a la chance d'avoir une merveilleuse sœur, la jeune Sophia, malheureusement myopathe. Mais Sophia a développé d'autres don, surtout ceux de la poésie, et c'est grâce à elle, que Rym pourra enfin, suivre des cours de danse. Car ce qui lui fait le plus plaisir, c'est de voir danser sa grande sœur. Malheureusement, le destin a voulu que ce soit pile dans l'école de sa tante, qui au passage n'a jamais soulever le petit doigt, pour l'aider. Et ne le lèvera pas plus, depuis son inscription, bien au contraire, on a l'impression qu'elle ne veut pas que Rym puisse danser. Aurait-elle peur que cette dernière fasse de l'ombre à Cécile ?
Bien sûr Rym peut admirer sa cousine, car c'est certain qu'elle danse vraiment bien, mais danse telle mieux, qu'elle ?
Entre sa tante, sa cousine, et sa mère, Rym aura bien du mal à s'imposer. Il est plaisant de la voire évoluer au fil du temps. Pour s'en rendre compte, il suffit de regarder les couvertures, qui parlent d'elles même. Les dessins d'Eléonora Bietolini, mettent parfaitement en valeur le texte. J'aime beaucoup la façon dont elle fait ressortir les sentiments des personnages. Le choix des couleurs de Francesca Pesci n'est pas en reste non plus, et sublime parfaitement l'ensemble.
Ma note : 17/20A lire si vous aimez : Les héroïnes qui évoluent au cours de l'histoire. La danse évidemment ;)Passez votre chemin si vous n'aimez pas : euh je sèche, car même si vous n'aimez pas la danse, les valeurs véhiculées sont valable pour tout dans la vie.Extrait :