Résumé :
Votre pire prédateur : celui qui vous aura apprivoisé...
"Torturez-la ! Violez-la ! Tuez-la !" A la tête d'une ONG luttant contre le recrutement de jeunes par l'Etat islamique, l'ambitieuse Haiko est devenue la cible d'une terrible fatwa.
Lorsque sa mère - célèbre journaliste politique - engage Lars pour la protéger, le militaire tout juste revenu d'Afghanistan a un mauvais pressentiment. Sa cliente lui a-t-elle dit l'entière vérité sur ses activités ?
Dans cet univers où règnent paranoïa et faux-semblants, Haiko et Lars se fascinent et se défient tels deux fauves prêts à se sauter à la gorge, sans jamais baisser leur garde.
Mon avis :
Voilà très longtemps que je voulais lire ce roman. La lecture de La prunelle de ses yeux m'avait donné encore plus envie. Mais je n'ai jamais osé. L'Etat islamique, la guerre, etc etc, on en bouffe déjà tellement depuis un moment, j'avais peur de l'overdose.
Haiko et Nadia sont les meilleures amies du monde. Elles sont comme soeurs.
Alors quand Nadia annonce à son amie son désir de lâcher l'asso qu'elles ont montée ensemble, Haiko ne le supporte pas, elle a besoin d'elle, de sa force et de son soutien.
La fatwa dont Haiko est la cible est la goutte d'eau.
Alors, à contre coeur, Nadia quitte son amie et Haiko accepte une garde rapprochée.
Lars est un militaire qui se trimbale un syndrome de choc post-traumatique. Un tas de muscles. Un garde du corps comme ça, pas sure qu'Haiko en ait vraiment besoin.
Et puis, il y a toutes ces zones d'ombres dans cette affaire. Lars, le chef d'équipe, ne connaît rien de la moitié de ses hommes qui sont pourtant en charge de la sécurité d'Haiko. Comment leur faire confiance, dans ce cas ?
Sans parler des jeunes qu'Haiko dit avoir sauvés de l'embrigadement de l'EI.
La jeune femme a énormément de secrets, elle aussi.
Alors finalement, tout le monde se pose des questions. La police, les gardes du corps. Qui est vraiment Haiko ? Que cache-t-elle ? A qui ment-elle ? A propos de quoi ?
Au fil de l'histoire, on ne fait finalement plus confiance à personne. Pour le lecteur, chaque personnage est un méchant, un menteur, un cachottier, un danger public.
Si finalement on doit se méfier de tout le monde, comment l'histoire peut-elle se finir ?
Durant la lecture, on se pose des centaines de questions, on est intrigué autant par Haiko que par Lars.
On ne sait pas si on doit être triste ou pas.
Dans cette guerre "de religions", on ne sait plus où donner de la tête.
Même si j'ai énormément apprécié ce roman, j'avoue avoir été moins en stress, moins accro qu'à La prunelle de ses yeux.
Ingrid Desjours a un talent dingue d'écriture, elle donne envie d'en savoir toujours plus, on ne peut pas s'arrêter. Le style Desjours est simplement hyper addictif.
Votre pire prédateur : celui qui vous aura apprivoisé...
"Torturez-la ! Violez-la ! Tuez-la !" A la tête d'une ONG luttant contre le recrutement de jeunes par l'Etat islamique, l'ambitieuse Haiko est devenue la cible d'une terrible fatwa.
Lorsque sa mère - célèbre journaliste politique - engage Lars pour la protéger, le militaire tout juste revenu d'Afghanistan a un mauvais pressentiment. Sa cliente lui a-t-elle dit l'entière vérité sur ses activités ?
Dans cet univers où règnent paranoïa et faux-semblants, Haiko et Lars se fascinent et se défient tels deux fauves prêts à se sauter à la gorge, sans jamais baisser leur garde.
Mon avis :
Voilà très longtemps que je voulais lire ce roman. La lecture de La prunelle de ses yeux m'avait donné encore plus envie. Mais je n'ai jamais osé. L'Etat islamique, la guerre, etc etc, on en bouffe déjà tellement depuis un moment, j'avais peur de l'overdose.
Haiko et Nadia sont les meilleures amies du monde. Elles sont comme soeurs.
Alors quand Nadia annonce à son amie son désir de lâcher l'asso qu'elles ont montée ensemble, Haiko ne le supporte pas, elle a besoin d'elle, de sa force et de son soutien.
La fatwa dont Haiko est la cible est la goutte d'eau.
Alors, à contre coeur, Nadia quitte son amie et Haiko accepte une garde rapprochée.
Lars est un militaire qui se trimbale un syndrome de choc post-traumatique. Un tas de muscles. Un garde du corps comme ça, pas sure qu'Haiko en ait vraiment besoin.
Et puis, il y a toutes ces zones d'ombres dans cette affaire. Lars, le chef d'équipe, ne connaît rien de la moitié de ses hommes qui sont pourtant en charge de la sécurité d'Haiko. Comment leur faire confiance, dans ce cas ?
Sans parler des jeunes qu'Haiko dit avoir sauvés de l'embrigadement de l'EI.
La jeune femme a énormément de secrets, elle aussi.
Alors finalement, tout le monde se pose des questions. La police, les gardes du corps. Qui est vraiment Haiko ? Que cache-t-elle ? A qui ment-elle ? A propos de quoi ?
Au fil de l'histoire, on ne fait finalement plus confiance à personne. Pour le lecteur, chaque personnage est un méchant, un menteur, un cachottier, un danger public.
Si finalement on doit se méfier de tout le monde, comment l'histoire peut-elle se finir ?
Durant la lecture, on se pose des centaines de questions, on est intrigué autant par Haiko que par Lars.
On ne sait pas si on doit être triste ou pas.
Dans cette guerre "de religions", on ne sait plus où donner de la tête.
Même si j'ai énormément apprécié ce roman, j'avoue avoir été moins en stress, moins accro qu'à La prunelle de ses yeux.
Ingrid Desjours a un talent dingue d'écriture, elle donne envie d'en savoir toujours plus, on ne peut pas s'arrêter. Le style Desjours est simplement hyper addictif.