Lire puis écrire parcours logique ?

Si toutes les hypothèses peuvent être envisagées, j’imagine mal qu’on se lance dans l’écriture sans avoir d’abord beaucoup lu. A passer son temps à regarder les autres agir, vient un jour où l’envie vous titille d’en faire autant. Il me semble.

Et je sais de quoi je parle puisque à une époque j’ai tenté l’aventure. Epoque lointaine, les ordinateurs n’existaient pas, je n’avais que ma petite machine à écrire, un modèle franchement basique, sur lequel je m’escrimais comme un malade. C’est là que j’ai pu constater que l’écriture était aussi une épreuve physique : taper à deux doigts sur des touches récalcitrantes n’est pas une mince affaire, les idées vont plus vite que le texte n’est frappé, on s’en énerve, l’orthographe en pâti ce qui agace encore plus, parfois le papier supporte mal cette violence mal contenue. Quand enfin une page était terminée, sa relecture était affligeante. Corrections en tout genre à y apporter, lignes supplémentaires à ajouter, paragraphes à déplacer… Quand le traitement de texte n’existait pas encore, bonjour les dégâts et la somme de boulot !